Un peu de dignité mon pauvre

Charles-André : On vole, hé hé, on vole !

Alphonse : Nous ne volons pas mon brave, nous planons !

C : On est là pour s'éclater et tu me prends encore la tête.

A : Plaît-il ?

C : Père, nous sommes ici pour nous relaxer, comme à chaque sortie dominical. Pourrions-nous pour une fois être cool ?

A : Cool !? Certes. Pourquoi me faîtes-vous le coup de l'adolescent écervelé sous adrénaline à chaque fois ?

C : Peut-être pour oublier que mon père est un gros con.

A : Plaît-il ? Puis-je apprécier notre saut en parachute à sa juste valeur ?

C : Oui ! Concentrons-nous père. Nous sommes à mi-chemin et bientôt nous devrons ouvrir nos parachutes.

A : Certes, j'ai hâte d'utiliser le dernier modèle de la marque Parachutix. Il me semble très fiable et très robuste.

C : D'ailleurs, c'est le moment de l'ouvrir.

Charles-André tire sur la manette et rien ne se passe.

C : Ah ! Mon parachute ne s'ouvre pas ! Bon Dieu !

A : Diantre, ce n'est vraiment pas de chance, toutefois, restez poli et tentez le parachute de secours, mon pauvre.

Charles-André tire sur la manette du parachute de secours et toujours rien.

C : Ah ! Rien nous plus, je vais crever, je vais crever !

A : Diantre, gardez un peu de dignité. J'aurais bien voulu vous aider mais cela fait 20 ans que vous m'offusquer. A tel point que j'en en peux plus, je préfère donc vous laisser vous écraser. Adieu !

Alphonse tire lui aussi sur la manette et pas de parachute non plus.

A : Pas très performant ce matériel de chez Parachutix. A moins que...Avez-vous aussi saboté mes parachutes ?

C : Oui !

A : Espèce de petit con ! Au final, vous êtes bien le fils de votre père.

G et A filent vers le sol à toute vitesse...

Conclusion : Toujours avoir un 3ème parachute bien caché si vous ne vous entendez pas avec votre famille.





L'infernal Bruiha destructeur

Le Bruiha mes enfants, oui, le Bruiha est terrible. Approchez-vous de moi, approchez mes enfants. Venez écouter l'histoire du Bruiha.

Vous voyez mes enfants. Notre monde est immense, la verdure nous entoure, la terre nous berce. Il est impossible d'en faire le tour. Nous connaissons de nombreuses choses, cependant, nous ne connaissons pas tout. Il existe de nombreuses créatures. Des créatures en tous genre. Parfois, elles sont tellement immenses que nous ne savons dire de quoi il s'agit.

Des milliers de colonies cohabitent ici, elles s'organisent pour dompter cette nature hostile, elles s'arment pour contrer les attaques ennemies. Vous savez, la quiétude n'est pas éternelle, malheureusement. Chaque saison que Dieu fait de nombreuses âmes périssent. L'un des plus gros meurtriers de nos peuples est le Bruiha.

Ne vous inquiétez pas les enfants, grâce à papa, nous nous en sommes toujours bien sortis et nous nous en sortirons toujours. Ce monstre ne nous aura jamais. Écoutez et apprenez de moi !

Il y a un temps où le froid est très intense. La nourriture est peu abondante et nous devons gagner nos galeries pour nous protéger des morsures glacées de ce froid. Bien que nous survivons durant cette période, nous ne subissons pas d'attaques hostiles. Nous vivons simplement au ralenti pour économiser notre énergie. Le Bruiha, lui, n'est pas actif durant la saison froide. Dès que la température tombe, il se fait de plus en plus rare. Il doit sans doute hiberner.

Puis le temps s'adoucit, l'époque est propice au renouveau. La température remonte et l'eau tombe à nouveau du ciel. Le décor se métamorphose, la couleur verte domine à nouveau. Nous renaissons. Les végétaux réapparaissent, les êtres à plumes reviennent, nos voisins ainsi que nos ennemis refont surface.

Cette période est propice pour le Bruiha, vous devrez redoubler de vigilance pour ne pas vous laisser surprendre. Oui, à tout moment le Bruiha peut sortir de sa tanière. Si vous restez vigilant, vous pourrez l'anticiper. Car vous sentirez le vent se lever, la terre tremblera, vous verrez les débris jaillir dans le ciel. Vous l'entendrez ! Vous tremblerez littéralement ! Oui, vous entendrez ses hurlements diaboliques qui ne cessent qu'une fois la bête repue.

Vous devrez prendre garde ! Une fois ces signes avant-coureur déclenchés, vous aurez peu de temps pour dégarnir. Il sera rapidement à vos trousses et emportera les malheureux se trouvant sur son chemin. Ces pauvres seront emportés et violemment déchiquetés par le monstre rugissant, avide de sang.

Pour sauver vos vies, vous devrez vous terrer dans les galeries. Vous devrez attendre que la terre cesse de trembler, vous devrez attendre le silence complet et continu. Dès que le Bruiha cesse de hurler, attendez ! Le Bruiha feinte souvent d'être parti pour mieux revenir par la suite. Attendez donc longuement. Une fois sûr, vous sortirez et prendrez connaissance avec horreur des dégâts. Une véritable ouragan sera passé, l'horreur sera, elle, belle et bien présente.

Chut ! Vous entendez ? Le voilà !

Brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

Il arrive ! Fuyez ! Fuyons !

Brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

Le bruit infernal retentit et annonça le début de la fin...


Doktor Nervensäge is coming

Le Montishow écrivait paisiblement...enfin...il écrivait vite...très très vite...trop vite...bon...il écrivait comme un dingue sous l'effet de l'alcool, des amphétamines, des antidépresseurs et de diverses drogues fournies par ce bon vieux Flitkov. 

Montishow : "Connard de narrateur, je t'avais dit d'embellir mon personnage. Tu pouvais pas t'en tenir à paisiblement ou il écrivait sagement comme un disciple de Voltaire. C'est trop te demander ! E..... d'..... de f.... de p...., ta m.... s.... des b... en e.... Je te lance cet écureuil albinos dans la face si tu continues !"

Wow du calme hein ! OK, je retire ce que j'ai dit. On reprend :

Le Montishow écrivait paisiblement, très calmement, avec un self-contrôle respectable. Il écrivait encore et encore, sans se douter de la menace approchante, de cette menace galopante, prête à le faire taire à jamais ! Oui, chers 6 lecteurs, le monde du Montishow est menacé ! L'effroyable Doktor Nervensäge arrive...échafaudant ses plans dans son atelier...il n'a qu'un seul but...détruire votre auteur préféré !

Scheisse ! Lé Mountishow a ancorre frappé. Son blog grandit de chours en chours. Ces histoires sont de mieux en mieux écrites. Tandis que mon blok de recherches scientifik est bientôt sur la paille. Nous defons contrer ces plans diabolikkke. Ça ne peut se passer comme cela , Ich schwöre ! Nous arriferons à faire arrêter ces histouares perfides.

Augmantez la produktzion de macaques siamois morts-vivants et que ça saute ! Schnell !!! 

Cet mésirable écrivain va supire lé foudres del Doktor Nervensäge. Bientôt nous déferserons les infâmes singes siamois morts-vivants sur cet stupide individu. Nous le détrouirons ! Che le détrouirai ! ahahahaha.

La pouissance du monde de la communication sur le Internet sera alors à moi. Rien qu'à moi ! Quoi ?

Que se passe-t-il ? La machine de produktzion s'est arrêtée et...et...lé singes se retournent contre moi ! Au secours...Au secours....dumme affen...aaahhhh...

Comme souvent, les créations du docteur Nervensäge n'étaient pas au point. Celles-ci se retournèrent donc contre lui. Mais il ne perdit pas de vue son combat pour autant. Poursuivi par des dizaines de singes siamois morts-vivants, il se sauva et cria au loin : 

Tu me le paieras Mountishow, che reviendrééééé........Che le jure...



 

L'alchimie

J'écris, enfin, on me force à écrire. Je m'explique : le bic, oui, ce satané bic s'est glissé avec finesse entre mes doigts. Ce diable de stylo à bille a pris le contrôle total de ma main et de ses articulations.

Au départ, ce fut difficile pour lui. La connexion main-bic n'était pas une réussite. Et de ce partenariat forcé. Rien de lisible ne sortit.

Désappointé le bic amplifia ses ramifications jusqu'à mon cerveau. Bien que le cerveau était assez faible. Il eut, à mon grand étonnement, une alchimie productrice de mots. Ces mots formèrent des textes et ces textes donnèrent vie au Montishow.

Depuis lors, je peux dire qu'il est bien peu pratique de vivre avec une greffe de bic à la main, surtout quand on cuisine des écureuils crevés. Hein, Flitkov !?

La Belgique, un pays sans population

Le Montishow a beaucoup de défauts, à commencer par celui d'être Belge. Oui, je suis Belge ! Et je vais démonter tout le jeu politique dans ce micro-texte. Oui, brave lecteur. Je sais exactement comment la crise à commencer et comment elle va se terminer !

C'est assez simple. Par un beau jour ensoleillé, les politiciens, cette bande de petits malicieux, ont dit ceci " Tiens les gars, ce serait bien qu'on marque l'histoire une foué " et une idée naquit ! " On va battre le record du pays sans gouvernement ! ".

Le temps passe....et.....

Record battu, après un an, nous avons battu l'Irak et une autre idée naquit :
" Félicitations les gars, un an sans gouvernement. Et le pays tourne, on tenterait bien un nouveau record, allez, soyons fous, on vise les 2 ans! ".

Le temps passe.....et.....

Record à nouveau battu, 2 ans : " Notre record est trop terrible les gars, 2 ans, we are the best. Allez, soyons à la hauteur de nos ambitions et tentons le pays sans gouvernement à durée indéterminée ".

Le temps passe.....et.....

Ils avaient oublié un chose. Les Belges ! Il n'y en avait plus dans le pays ! Ils en ont eu marre et ils se sont tous barrés à Mexico !

La Belgique, un pays sans gouvernement et (bientôt) sans population !

Apocalypse TV Show Part VI

Le temps passe trop vite, c'est dingue. A l'époque, le succès ne me tendait pas les bras, beaucoup de petits boulots pour des salaires de misères, aucune perspective d'avenir et en prime un état dépressif très profond. Alors, je suis allé le chercher. Ce maudit succès ! Je l'ai attrapé et ne l'ai plus jamais lâché.

Pendant 5 ans, j'ai tenté toutes sortes de recettes de saucisses, si bien que je pourrais sortir les "1001 recettes de saucisses en boîte". J'eus beaucoup de difficultés pour créer des saucisses de qualité à moindres coûts. Trouver des matières premières pas trop dégueulasses (fraiches) et arriver à en faire quelque chose de correct fut un sacré boulot. La saucisse en boîte comme la fricadelle belge, on sait ce qu'il y a dedans mais on ne préfère pas en parler.

Lors de mes expérimentations, j'ai mis sur plat des trucs vraiment immangeables. Un rat crevé aurait été plus appétissant. Et l'odeur....un charnier aurait été moins puant. Le secret d'une bonne saucisse est aussi simple que le maquillage d'une merguez avariée. Tout réside dans l'épice et les conservateurs. Plus d'épices il y a, mois le goût de mort tu auras. Après ces 5 années de labeur, d'études et de recherches. J'ai ouvert la "Wurtz fabriek".

Les animaux en pièce (les tripes, intestins, entrailles, cœur, os...j'en passe et des pires) venaient de Pologne et du Nord de l'Allemagne. Dès l'ouverture de l'usine, des camions entiers d'abats arrivaient par dizaines chaque jour. La viande entraient dans l'usine et dans l'heure, elle ressortait en bocaux. J'ai commencé à envahir l'Allemagne de saucisses. Comme ça marchaient bien et qu'il faut sans cesse innover pour ne pas être manger par la concurrence.

J'ai travaillé sur un nouveau concept. Le concept de l'identité communautaire. C'est vite devenu un très grand succès. Les italiens sont devenus grands fans de mes saucisses de Francfort à la Mozzarella. Les espagnols, de mes saucisses à la paella. Les belges, de mes saucisses à la frite andalouse. Les français, de mes saucisses au camembert et rillettes. Toutes mes saucisses sont censées ne pas contenir de porc, pour le plaisir de tous nos amis musulmans. D'ailleurs, une saucisse couscous merguez arrivera bientôt sur le marché.

J'ai bossé pendant 20 ans dans la saucisse, 20 années harassantes. J'ai fondé l'empire Européen de la saucisse.

Et quel résultat ! Aujourd'hui, je suis attaqué par des milliers de zombies, ils sont massés autour de mon usine, agglutinés aux portes. Ils rendent notre sortie impossible !

Sont-ils attirés par les déchets d'animaux ou s'agirait-il d'anciens fans de saucisses ?

La suite prochainement dans un nouvel épisode d'Apocalyspe TV Show



À nous le succès !

J'écris, j'écris, j'écris et le travail paie. 6 lecteurs depuis l'ouverture. Monsieur Flitkov va être content. Un jour peut-être nous atteindrons dix lecteurs.

Yeah baby !!!

Flitkov: Oué toi écrire, toi publier chez Soleil Editions des histoires avec femmes gros seins.

Pas bête ça ! Sexe, seins...et seins, un putain de concept révolutionnaire ! À nous le succès !



Everybody loves Wolfy

Léo et Gérard discute paisiblement dans la superbe château de ma grand mère hahahahaha...

G: J'étais là, j'étais pas bourré, je le jure !

L: Oui, oui, toi tu ne fais jamais rien, toi tu ne dis jamais rien mais au final, c'est toujours l'apocalypse ! Explique-moi comment tu fais ?

G: Léo, si tu dois me croire une fois dans ta vie. C'est aujourd'hui ! Là maintenant ! On va crever, on va crever comme des rats, je te dis !

L: Wooww woww du calme, je sais très bien que Mossieur ne veut pas voir Karen sortir avec moi. Mais c'est comme ça mon vieux. Elle m'a choisi moi et pas toi, c'est tout, sois bon joueur pour une fois, merde à la fin! Je t'héberge chez moi depuis un certain, je te paie même des vacances dans un château et tu viens encore me mettre des bâtons dans les roues. Tu veux me tuer en fait? C'est ça? Dieu t'as remis une mission, il t'a dit: "Mon gros gégé, pour une fois dans ta vie, fais un truc bien, tue cet enfoiré de huissier dénommé Léo Matuzzi"

G: Léo, j'ai vu un truc je te dis. Enormeee, vraiment enormeeeee. Un genre de...comment dire...une gigan...HAAAAAAAAAA

L: Mon Dieu c'est quoi ce truc !? Cours, cours gros, tu vas te faire dévorer. Mais qu'est-ce-que tu fous !

G: Je cours là mais je cours !

L:  Je t'avais dit d'arrêter de manger du lard, gros lard ! Tu te fous de moi, t'avances pas, il te rattrape....

G: HAAAAAAAAAAAAA

L: Oh mon Dieu, gégé !

Grumpf Grumpf, un bruit horrible, horrible! Oui, que j'aime ce bruit, bien joué ma créature .Il y avait beaucoup de chair sur celui-là. Je me rappelle t'avoir découverte quand tu étais encore toute petite dans le grenier de mamie. Je t'ai élevé Wolfy, tu m'as tellement offert en échange. Un spécimen unique, éteint depuis des millénaires, à mon service. Et quel spécimen! : environ 2M50, peau écailleuse verte, absence de pupilles et de paupières (globes oculaires rouge vif), crocs saillants, crête osseuse partant du haut du crâne jusqu'au bas du dos, pieds palmés, griffes surdimenssionnées, rapide et puissant il déchiquète facilement ses proies. Doté d'une certain intelligence, je peux aisément communiquer avec lui.

Je t'aime Wolfy, tu m'apportes tellement. Allez, va tuer le second, amuse-toi avec et amuse-moi en même temps.

Wolfy: Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

Léo s'est réfugié dans les toilettes du château.

L: Fait chier ! Pourquoi ça m'arrive à moi ? Qu'ai-je fait ? Hein seigneur ! Toutes les merdes sont toujours pour moi. OK j'ai pas toujours été un modèle mais bon, tu peux quand même pas me tuer comme ça, dans les chiottes en plus.

Bam...bam...bam Wolfy défonce petit à petit la porte....grrrrr......grrrrrrrrrrrrr.......

L: Ne sois pas défaitiste, allez, on se réveille, il y a moyen d'avoir cette créature.

Léo attrape le désodorisant et sors son briquet. Il tente un lance-flamme improvisé et dit: "Tu vas crever saloperie, oh que oui, je vais te crever sale raclure"

La bête défonce la porte, elle se jette à la gorge de Léo. Il bat le briquet et appuie sur la gâchette du désodorisant....mais...mais....la bouteille est vide, vide!

L: Haaaaaaaaaaaa...la poisse jusqu'au bout.....pourquoiiiiiiiiiiiiii....pourquoiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!

Wolfy: Grumpfffff grumpf (le gout n'est pas terrible) grumpf grumpf


"Wolfy hates everybody except me" grumpf grumpf



Concours: le clan des chatiliens

Je lance un "ptit concours" pour dessinateurs. Le but est d'illustrer "le clan des chatiliens".

Vous avez carte blanche totale. La seule contrainte est de s'amuser.

La date de clôture d'envoi des pages est le 15 juillet.

Une fois la date expirée, je posterai toutes les histoires sans exception en mentionnant cordonnées, site web etc....sur mon blog.

Vous pourrez faire de même en mentionnant mon blog etc....

Pour le prix, barbec avec Flitkov et écureuils farcis pour tous les participants!

Amusez-vous bien!


Récapitulatif des textes du Montishow

J'ai écrit un sacré paquet de trucs ces derniers temps, je vais t'aider à te retrouver sur le blog : 

Tu veux tout savoir sur le Montishow ?  Mon interview, t'es un putain de génie, tu sais pas dessiner, j'aurais voulu être un boulet pour faire..., Montishow conditions de vie, Twilight Part 1, Twilight Part 2, c'est mauvais..., Avis des lecteurs.

T'aimes insulter les gens ? Tu veux le faire avec style !? Rends-toi sur Enflure!?

T'aimes la chair fraîche, les tripes et les morts-vivants ? Je te conseille Apocalyste TV Show, la nuit des morts-vivants, chez Moutafeuille, les clients mécontents, ça n'existe pas.

Amateur de chiens et de chats ? Le clan des chatiliens, to fly? or not to fly?, la légende des remparts de Binche et de l'arbe aux mille douleurs, www.chiens-et-chats.com, réponse S.A.V chiens-et-chats.com.

T'es un psychopathe !? la beauté intérieure, dans la peau d'un meurtrier.

J'ai fait une histoire dont le héros est un ticket de caisse, si! si!: L'incroyable histoire du ticket de caisse.

Il y encore plein de super trucs, t'es grand(e), tu sais visiter le blog par toi-même.Moi, j'ai d'autres choses à faire. Je dois aller foutre la raclée à ce chat super doué à Guitar Héro. J'ai parié 3 écureuils et j'ai pas intérêt à perdre (3 écureuils = 1 semaine de bouffe). Let's go baby!!!



La beauté intérieure (âmes sensibles s'abstenir) V.L

Ce n'est pas ma faute, non, ce n'est pas ma faute. J'étais là, je me promenais, je n'étais pas en forme, c'est sûr. J'avais même un peu bu. Puis, j'avais oublié de prendre mes cachets. Mais bon, personne n'est parfait, tu sais. Je n'y peux rien moi. Ce n'est pas facile sais-tu, de vivre avec ça ou plutôt de vivre avec cette voix.

Une voix, oui. Celle-ci me martelait des choses, des horribles choses. Enfin, je veux dire de si délicieuses choses. Rien que d'y penser, je m'extasiais, enfin, je...je...me dégoûtais. Tu vois, par moment je perds le contrôle. Alors, que pouvais-je faire d'autre, hein? Tu ne t'imagines pas toi. Cette voix, ce double moi. Elle m'écrasait la cervelle, elle m'enfonçait encore, encore et encore. Je tenais bon jusqu'au moment où je les ai vus!

Là, l'envie était devenue trop forte! J'y ai fait face comme j'ai pu. J'ai tenté de me contrôler, je te le jure. Ne me blâme pas, ne me regarde pas de cette manière. Ce n'est pas ma faute mais la leur. Il n'avait rien à faire là, c'est mon bois. Je m'y suis mis dedans. Je ne suis pas fou, je suis venu ici pour ne plus commettre les mêmes douceurs...pardon...les mêmes erreurs...

Quoi? Tu pleures? Arrête donc, tu vois bien que je fais toujours le maximum pour résister. Écoute, écoute! Arrête de chialer gamine où je te saigne tout de suite, lentement et proprement comme un joli petit cochon. Là, là, calme chérie, c'est bien. Revenons à nos macchabées du jour.

Je suis allé vers eux pour leur demander de partir. "Allez allez, partez, vous n'avez rien à faire ici, le bois est mal fréquenté, ils pourraient vous arriver malheur, écoutez-moi, écoutez-moi SVP" Ils n'ont rien voulu entendre, ils se sont même moqués de moi, ils m'ont pris pour un vieux débris imbibé d'alcool et sont restés à se promener, là, en rigolant bêtement.

Alors moi, je me sentais mal, de plus en plus mal. La voix stridente retentit dans mon crâne: "Tu les as prévenus, tu vois, même quand tu y mets du tien, ils se moquent de toi, ça a toujours été ainsi. Tu voudrais me faire partir alors que je suis le seul à te vouloir du bien?"

Elle avait entièrement raison. Pourquoi la fuir ? Pourquoi ne pas totalement assumer ma condition ? Je suis un monstre ? Mais qui fabrique les monstres !? Toute ma vie, vous n'avez pas arrêté de me rabaisser, de me diminuer comme une vulgaire merde. Mais je ne me mettrai plus à vos pieds oh que non! C'est vous qui allez crever à mes pieds et moi, j'utiliserai mes chaussures pour vous écraser comme de vulgaires merdes. Vous avez créé un monstre, vous êtes des monstres ! Nous sommes tous des monstres. Tu chiales à nouveau !? tu vas crever chérie, on va tous crever un jour.

Estime-toi heureuse. En fin de compte, tu as de la chance, toi, tu sais quand et comment tu vas crever, sois contente, mourir dans l'ignorance il n'y à rien de pire. Regarde, tu peux même prendre en photo ta future tombe, elle se trouve là-bas. Pas mal hein? Les vacances éternelles pour toi, la liberté sans ordonnance. Arrête de chialer fillette, j'ai repris mes médocs, tu ne crèveras pas tout de suite. T'es vraiment une chanceuse. Où en étais-je?

Ah oui, remonté à bloc, je me suis rendu dans mon sanctuaire et j'y ai pris mon marteau. Vu qu'ils n'étaient pas trop loin, je ne me suis pas encombré de la scie à métaux. J'aurais tout le loisir de m'en servir par la suite. La voix retentit à nouveau: "Alors, comment tu nous les dégommes ces bâtards? A point? Saignant?" Écoute : « je les saigne tout court, je ne fais pas dans la dentelle, ils vont crever ces sales fiottes, ouais, je les crève ces raclures ».

Les temps changent, le respect se perd ma pauvre. Mon marteau et moi, on leur a fait retrouver héhé.

La voix m'avait réconforté, tu sais. Je me sentais bien mieux. Je partis donc retrouver le couple en criant tel un apache, je brandis mon marteau comme une hache de guerre, j'étais le dernier des Mohicans. J'arrive sur le gars, hop, coup de marteau dans la mâchoire. Il s'écroule et se relève aussitôt, incroyable je dois dire, je n'avais jamais vu ça.

Le garçon était robuste, un bon gars. Il a tenté de me mettre par terre pour protéger sa copine mais c'est lui qui a terminé à terre. Je peux affirmer qu'il y restera longtemps, très longtemps. Oui, le deuxième coup lui fut fatal, j'ai vu un paquet de dents voler, une vraie explosion, cela m'a fait penser à du pop-corn, j'ai vraiment été bon sur ce coup là.

Pour la fille, c'est moi qui suis resté longtemps, très longtemps....avant....de l'étrangler. Elle m'a fait ses yeux de victime, j'adore ça. Elle faisait exactement le même regard que le tien. Ce regard empli de peur, celui qui supplie, celui qui sait que c'est terminé.

Les corps privés de vie, je suis retourné avec une certaine excitation dans ma cabane prendre quelques outils. Pour commencer, j'ai opté pour du matériel de précision, explorer l'âme est un travail minutieux tu sais. Je pu m'adonner à toutes les fantaisies possibles, sans aucun tabou. Une fois ouvert, le corps livre tellement de belles choses. D'ailleurs, ne dit-on pas, la beauté est intérieure ? Tu n'oserais pas me contredire, tu as bien trop peur et je te comprends.

Je précise que je n'ai rien fait de sexuel après le décès, je ne suis pas à ce point détraqué. J'ai commis ce petit méfait juste avant la mort de la fille. Pénétrer avant le décès amplifie ma jouissance, un vrai nirvana. En même temps, quel serait l'intérêt pour la fille d'être violée post-mortem. Elle ne sentirait rien, une part de plaisir avant la mort, je lui devais bien ça, nous ne sommes pas des animaux.

Après, les outils de précisions, je suis passé à du lourd. Le découpage n'est pas qu'une question de pratique. Bien sûr, il facilite le transport des corps, je n'émets aucun doute là-dessus. Mais c'est avant tout, une question de plaisir. Oui, le bruit des os qui craquent, des ligaments qui se détachent, des organes qui se déchirent. Un vrai concerto, rien de tel. J'en salive en y repensant.

Dégueulasse ? Tu trouves ça dégueulasse ? Je me confie à toi et voilà le résultat. Tu es comme eux, vous êtes tous contre moi. Un instant, laisse-moi réfléchir, je remets de l'ordre dans mes pensées...

Pourquoi je te déblatère mes conneries  ? Le mal est fait. Ils sont morts ensemble, c'est déjà ça. Puis, ce n'est pas de ma faute. Je les avais prévenus. Je n'ai pas été de mauvaise foi, j'ai même été bon joueur. Ils ont eu leur chance et n'ont pas su la saisir. J'ai fait le maximum.

A quoi bon penser encore à tout cela? Il y en a eu déjà tant d'autres tu sais. Ils iront eux aussi rejoindre ceuxdéjà présents au fond de l'étang.

Tu ne voudrais pas finir comme eux? Pourtant tu es promises au même sort gamine. Chiale autant que tu peux, cela ne changera rien. Je suis un peu malade, tu l'as vu. Mais tu l'as compris un peu tard. Toi aussi, tu as commis une erreur.

Je n'en peux plus, il faut que je m'occupe plus, toujours plus. J'ai tellement d'outils et si peu de travail. Je m'ennuie tellement. Je n'ai que cette voix dans la tête comme présence, elle est ma seule amie.

Oui, c'est vrai, tu as raison. Il y aussi mes victimes dans l'étang mais tu oublies une chose.

Elles ont cessé de parler depuis bien longtemps.



C'est mauvais, mauvais, mauvais!

C:  il faut avoir oune grandé sens dé l'artiztique pour écriré ma Montishow tou écris un'po n'importe quoi et n'importe comment. Tou écris tes textes trop vite sans penser à la construzione de ceux-ci. C'est mauvais, niente da dire!

Montishow: wowww je sais tout ça, qu'est-ce-que tu veux, on n'a pas construit Rome avec un seul marteau.

C: si, si, c'est totalmenté vrai ma je pense ché tout devré arrêter. Tou è veramente trop mauvais.

Montishow: et toi, tu es veramente un emmerdeur OK!

C jé né voulé pas té choquer Montishow. Ma tou n'es pas lé dernier Rimbaud.

Montishow: tu vas me lâcher connard d'emmerdeur!? Qu'est-ce-que tu me veux?

C: allez jé l'avoue.....jé veux oune autographe de toi. Ma reste discret, jé né voudré pas qu'on me prenne pour un con car jé souis fan de ton site.

Montishow:  ok, ça reste entre nous mon petit gars.







Le mystère de Wounga Wounga Part II

La première partie se trouve: ici

Part II, quelque part dans le Far West:

Victor: Tire Sergio, tire!!!

Sergio: BLAM Je tire sur ce peau rouge BLAM BLAM

Victor: Tu sais pas viser ou quoi!?

Sergio: Je le touche là!!!

Victor: Calla té (tais-toi), laisse-moi faire BLAM BLAM BLAM

Sergio: Qué maldición, Es un fantome! IL EST INVINCIBLE!!! BLAM BLAM BLAM BLAM

Les yeux rouges flamboyants, Wounga Wounga se dirige vers les deux colombs, il libère l'énergie pour assouvir sa soif de meurtres. Il tue, scalpe et fait des choses que je n'ai pas envie de décrire tant elles sont cruelles. 

Une fois terminé, Wounga Wounga repart avec deux nouveaux scalps au compteur mais le compte n'est pas encore juste...



Twilight the return of the coming back is Thirdlight!!! Part 2

Première partie: ici


Deuxième partie:  

Le lendemain,

Écureuil : Gnikkkkkkkk Gnikkkkkkkkkk Gnikkkkkkkkkkkkkkkk

Montishow : Je t'avais dit d'écrire du Thirdlight, c'est quoi ça ? 

Écureuil : Gnik Gniiiiik Gnikkkk Gniiiiiiiikkkkkkkk 

Montishow : C'est quoi !? Tu te fous encore de ma gueule ! Me pondre une version érotique d'Alvin et les Chipmunks, me faire ça à moi....il n'y a que 5 pages en plus ! 

Écureuil : Gnikkkk Gnikkkkk 

Montishow : T'as toujours rêvé d'une version pareille !? Mais t'es un vrai malade mon petit vieux ! Je peux jamais te faire confiance. L'autre jour, tu as failli foutre le feu à la cabane en cuisinant tes saloperies de pop-corn. Ça a failli tous nous tuer ! 

Écureuil : Gnikkk Gnikkkk Gnikkk Gnikkkkkkkkk 

Montishow : Ouais ouais..cause toujours...en attendant tu me fous dans une sacrée mouise, si Flitkov arrive je suis foutu Tu entends....je suis mort !!! 

Filtkov arrive dans la cabane (pas de chance). L'écureuil prend la fuite, il passe entre les jambes de Flitkov, celui-ci tente de shooter dedans mais sans réussite. 

Ecureuil : Gnikkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk 

Montishow : C'est ça, barre toi ! Le Ricard je le garde pour moi, tocard ! On se retrouvera Poumpy l'écureuil, un jour, tu me le paieras, je le jureeeeeeeee !

Flitkov : Alors Thirdlight avancer bien?

Montishow : A fond, là j'ai déjà écrit plein de jolies phrases, tout, tout plein de jolies phrases. Je deviens un vrai poète, regarde, une rose est apparue entre mes dents tellement je suis romantique.

Flitkov :  Bien ! ça être bien ! Moi avoir surprise pour toi.

Montishow : Faut pas ! Vous allez me faire pleurer.

Flitkov :  Vi toi pleurer, moi amener télévision avec films Twilight ainsi toi avoir plus d'inspiration hahahaha

Montishow : Nonnnnnnnnnnnnnn tout mais pas çaaaaaaaaaaaaaaaaa...

Flitkov : hahahahahahaha allez, toi travail maintenant hahahahaha...

Montishow : Là, j'ai vraiment envie de pleurer...





Ce n'est pas de ma faute

Ce n'est pas ma faute, non, ce n'est pas ma faute. J'étais là, je me promenais, je n'étais pas en forme, c'est sûr. J'avais même un peu bu, c'est sûr. Puis, j'avais oublié de prendre mes cachets. Mais bon, personne n'est parfait, tu sais. Je n'y peux rien moi. Une voix, oui, une voix me martelait des choses, des horribles choses. Enfin, je veux dire de si délicieuses choses. Rien que d'y penser, je m'extasiais, enfin, je...je...me dégoutais. Alors que pouvais-je faire d'autre, hein? Tu ne t'imagines pas toi. Cette voix, ce double moi. Elle m'écrasait la cervelle, elle m'enfonçait encore, encore et encore. Je tenais bon jusqu'au moment où je les ai vus!

Là, l'envie était devenue trop forte! J'y ai fait face comme j'ai pu. J'ai tenté de me contrôler, je te le jure. De toute façon, ce n'est pas ma faute mais la leur. Il n'avait rien à faire là, c'est mon bois. Je m'y suis mis dedans. Je ne suis pas fou, je suis venu ici pour ne plus commettre les mêmes douceurs..pardon...les mêmes erreurs. Quoi? Tu pleures? Arrêtes donc, tu vois bien que je fais toujours le maximum pour résister. Écoute, écoute! Arrête de chialer gamine où je te saigne tout de suite lentement et proprement comme un joli petit cochon. Là, là calme chérie, c'est bien. Revenons à nos macchabées du jour.

Je suis allé vers eux pour leur demander de partir. "Allez allez, partez, vous n'avez rien à faire ici, le bois est mal fréquenté, ils pourraient vous arriver malheur, écoutez moi, écoutez moi SVP" Ils n'ont rien voulu entendre, ils se sont même moqués de moi, ils m'ont pris pour un vieux débris imbibé d'alcool et sont restés à se promener, là, en rigolant bêtement.

Alors moi, je me sentais mal, de plus en plus mal. La voix stridente retentit dans mon crâne: "Tu les as prévenus, tu vois, même quand tu y mets du tien, ils se moquent de toi, ça a toujours été ainsi. Tu voudrais me faire partir alors que je suis le seul à te vouloir du bien?" Elle avait entièrement raison. Toute ma vie, vous n'avez pas arrêté de me rabaisser, de me diminuer comme une vulgaire merde. Mais je ne me mettrais plus à vos pieds oh que non! C'est vous qui allez crever à mes pieds et moi qui me servirait de mes chaussures pour vous écraser comme une insignifiante merde. Ah ouais, tu chiales à nouveau, tu vas crever chérie, on va tous crever un jour. Tu as de la chance, toi, tu sais quand et comment tu vas crever, sois contente, mourir dans l'ignorance il n'y à rien de pire. Regarde, tu peux même prendre en photo de ta future tombe, elle se trouve là-bas. Pas mal hein? Les vacances éternelles pour toi, la liberté sans ordonnance. Arrête de chialer fillette, j'ai repris mes médocs, tu ne crèveras pas tout de suite. T'es vraiment une chanceuse. Où j'en étais?

Ah oui, remonté à bloc, je me suis rendu dans mon sanctuaire et j'y ai pris mon marteau. Vu qu'ils n'étaient pas trop loin, je ne me suis pas encombré de la scie à métaux. J'aurais tout le loisir de m'en servir par la suite. La voix retentit à nouveau: "Alors, comment tu nous les dégommes ces bâtards? A point? Saignant?" 
Écoute, je les saigne tout court, je ne fais pas dans la dentelle, ils vont crever ces sales fiottes, ouais, je les crève ces raclures. Le respect se perd ma pauvre, mon marteau et moi, on va leur faire retrouver.

Les outils me réconfortent tu sais. Leur présence m'adoucit, je me sens léger, je me sens bien. Je partis retrouver le couple en criant tel un apache, je brandis mon marteau comme une hache de guerre, j'étais le dernier des Mohicans. J'arrive sur le gars, hop, coup de marteau dans sa machoir. Il s'écroule et se relève aussitôt, incroyable je dois dire, je n'avais jamais vu ça. Le garçon était un bon gars. Il a essayé de me mettre par terre pour protéger sa copine mais c'est lui qui a fini à terre. Je peux affirmer qu'il y restera longtemps, très longtemps.Oui, le deuxième coup lui fut fatal, j'ai vu un paquet de dents voler, une vraie explosion, cela m'a fait penser à du pop-corn, j'ai vraiment été bon sur ce coup là. Pour la fille, c'est moi qui suis resté longtemps, très longtemps....avant....de l'étrangler. Elle m'a fait ses yeux de victime, j'adore ça. Elle faisait exactement le même regard que le tien. Ce regard empli de peur, celui qui supplie, celui qui sait que c'est terminé.

Le mal est fait. Ils sont morts ensemble, c'est déjà ça. Puis, ce n'est pas de ma faute. Je les avais prévenus. Je n'ai pas été de mauvaise foi, j'ai même été bon joueur. Ils ont eu leur chance et n'ont pas su la saisir. J'ai fait le maximum. A quoi bon penser encore à tout cela? Il y en a eu déjà tant d'autres tu sais. Ils iront eux aussi rejoindre ceux déjà présents au fond de l'étang.

Mais chuttt...ce petit secret reste entre nous, n'est-ce-pas? Tu ne voudrais pas finir comme eux, je suppose? Non, tu as trop peur. Je te comprends. J'ai tellement d'outils et si peu de travail. Je m'ennuie tellement. Je n'ai que cette voix dans la tête comme présence, elle est ma seule amie. Oui, c'est vrai, tu as raison. Il y aussi mes victimes dans l'étang mais chuttt...je t'ai avertie, ce petit secret reste entre nous. Tu ne voudrais pas, toi aussi, finir lesté au fond de l'étang?

Chez Moutafeuille, les clients mécontents, ça n’existe pas ! (de www.imaginer-ecrire-publier.com)

Client: C’est pour quoi ? 

Briseburnes: Agent Briseburnes en mission. 

C: Vous êtes flic ? 

B: Flic ? Quelle idée ! Agent de maintenance... Société Moutafeuille. Vous nous avez appelés pour une intervention. 

C: Ah oui, pour cette merde que je vous ai acheté et qui refuse de fonctionner ? 

B: Les machines de Moutafeuille ne refusent jamais de fonctionner. 

C: Ah ! Ben traitez-moi de menteur tant que vous y êtes ! 

B: Pas menteur, mais surement trop con... (puis, se ravisant) ... trop consciencieux pour risquer un mauvais usage. Vous avez bien fait de nous appeler, cher client. 

C: Ouai, ben ça devrait pas être nécessaire, au prix que je l’ai payé. Ça m’a quand même coûté la peau du cul, vot’ truc, là. 

B: Mmm, je ne sais pas, je ne connais pas le cours de la fesse en ce moment. 

C: C’est ça, foutez-vous de ma gueule, en plus. Je vais écrire une lettre de réclamation et demander votre renvoi... non tiens, votre exécution ! 

B: Restons zen, dit l’agent en serrant les dents. Nous allons régler le problème. « Chez Moutafeuille, les clients mécontents, ça n’existe pas ». Où est la bête ? 

Là... répond le client en pointant d’un doigt rageur en direction d’une carcasse rutilante. 

B: Mazette ! siffle l’agent émerveillé. Une Destructall Turbo 2 Extended à mâchoires autocalibrantes... 

C: Oui, bon, un destructeur de documents gros calibre, quoi. On ne va pas s’extasier pendant des heures. Réparez-moi ça et je vous brûle un cierge pour prier, si vous voulez. 

B: Non, ça ira. Mais qu’est-ce que vous pouvez bien lui reprocher ? C’est dingue. Cette Destructall est un chef-d’oeuvre, un petit bijou de précision d’horlogerie suisse au design sexy ravageur malgré une puissance digne des plus grands... 

C: Et ho, ça suffit maintenant ! Z’allez pas me débiter le laïus pour crétins des Alpes avec lequel je me suis fait entuber ? Faut me réparer ça, et vite fait. 

B: Quel est le problème ? 

C: Ben, regardez ! 

Le client prend 2 ou 3 feuilles sur un bureau, les glisse dans la fente du destructeur de document superluxe qui s’ébranle automatiquement d’un son feutré. Les feuilles disparaissent, happées par les mâchoires indestructibles. 

B: Oui, et alors ?, dit l’agent très perplexe. 

C: Et alors ? Z’avez pas vu ? 

B: Vu quoi ? Les feuilles sont passées dans les mâchoires et ont bien été détruites, non ? 

C: Z’avez pas vu ? Ma parole, y m’ont envoyé un aveugle débile, c’est pas possible ! 

B: Je ne vois pas, sincèrement. 

C: Z’avez pas vu que les feuilles sont parties de travers, de plus en plus fort, et qu’elles se sont complètement chiffonnées avant d’être détruites ? 

B: Chiffonnées ? Avant d’être broyées ? répond l’agent la mâchoire ballante. C’est... grave ? 
 
C: Grave ? Mais nom de dieu, vous voulez rire ? Vous trouvez ça normal sur une machine de ce prix-là ? 

B: Mais... enfin, c’est un destructeur de documents, non ? 

C: Un destructeur broyeur, oui. Mais pas un chiffonneur. Seriez encore capable de me faire payer l’option tiens ! 

L’agent en apnée reprend son souffle dans un grand soupir. 

B: OK, on va régler ça. 

C: Ah, quand même, c’est pas trop tôt ! 

B: Vous allez détruire cette feuille de calibrage, dit l’agent en sortant une feuille épaisse de sa trousse. Vous devrez la tenir bien droite. Ne la laissez pas dévier, hein, sinon vous faites tout foirer. OK ? 

C: OK ! 

B: On place le début dans la machine qui démarre, dit-il aussitôt accompagné du vrombissement sourd. 

C: Dites, ça colle aux doigts vot’ feuilles de calibre, là... Hé ! Ho ! Dites ! Eh meeeeeerde, aidez-moi ! dit le client aux doigts irrémédiablement solidaires de l’attrape-mouches happé par les dents de métal. 

B: Vous aider ? OK ! dit l’agent en faisant basculer le client la tête en avant dans l’immense mâchoire autocalibrée de la Destructall Turbo 2 Extended rutilante qui finit par avaler tout cru le râleur à grand renfort de craquements d’os humectés de chair fraîche. 

Le silence revenu, l’agent Briseburnes note sur sa feuille d’intervention : « Déchet passé au broyeur sans chiffonner. Problème réglé. » 

Puis il relève la tête avec un sourire : 
 
Je vous l’avais bien dit : « Chez Moutafeuille, les clients mécontents, ça n’existe pas »

Montishow: Ce texte a été écrit par l'auteur de www.imaginer-ecrire-publier.com. Je lui ai proposé un défi, celui d'écrire un texte pour ce blog. Défi qu'il a réussi haut la main. Ce texte s'intègre totalement dans l'esprit du Montishow. Bon boulot! YOU RULES MAN!!!