Ce n'est pas ma faute, non, ce n'est pas ma faute. J'étais là, je me promenais, je n'étais pas en forme, c'est sûr. J'avais même un peu bu. Puis, j'avais oublié de prendre mes cachets. Mais bon, personne n'est parfait, tu sais. Je n'y peux rien moi. Ce n'est pas facile sais-tu, de vivre avec ça ou plutôt de vivre avec cette voix.
Une voix, oui. Celle-ci me martelait des choses, des horribles choses. Enfin, je veux dire de si délicieuses choses. Rien que d'y penser, je m'extasiais, enfin, je...je...me dégoûtais. Tu vois, par moment je perds le contrôle. Alors, que pouvais-je faire d'autre, hein? Tu ne t'imagines pas toi. Cette voix, ce double moi. Elle m'écrasait la cervelle, elle m'enfonçait encore, encore et encore. Je tenais bon jusqu'au moment où je les ai vus!
Là, l'envie était devenue trop forte! J'y ai fait face comme j'ai pu. J'ai tenté de me contrôler, je te le jure. Ne me blâme pas, ne me regarde pas de cette manière. Ce n'est pas ma faute mais la leur. Il n'avait rien à faire là, c'est mon bois. Je m'y suis mis dedans. Je ne suis pas fou, je suis venu ici pour ne plus commettre les mêmes douceurs...pardon...les mêmes erreurs...
Quoi? Tu pleures? Arrête donc, tu vois bien que je fais toujours le maximum pour résister. Écoute, écoute! Arrête de chialer gamine où je te saigne tout de suite, lentement et proprement comme un joli petit cochon. Là, là, calme chérie, c'est bien. Revenons à nos macchabées du jour.
Je suis allé vers eux pour leur demander de partir. "Allez allez, partez, vous n'avez rien à faire ici, le bois est mal fréquenté, ils pourraient vous arriver malheur, écoutez-moi, écoutez-moi SVP" Ils n'ont rien voulu entendre, ils se sont même moqués de moi, ils m'ont pris pour un vieux débris imbibé d'alcool et sont restés à se promener, là, en rigolant bêtement.
Alors moi, je me sentais mal, de plus en plus mal. La voix stridente retentit dans mon crâne: "Tu les as prévenus, tu vois, même quand tu y mets du tien, ils se moquent de toi, ça a toujours été ainsi. Tu voudrais me faire partir alors que je suis le seul à te vouloir du bien?"
Elle avait entièrement raison. Pourquoi la fuir ? Pourquoi ne pas totalement assumer ma condition ? Je suis un monstre ? Mais qui fabrique les monstres !? Toute ma vie, vous n'avez pas arrêté de me rabaisser, de me diminuer comme une vulgaire merde. Mais je ne me mettrai plus à vos pieds oh que non! C'est vous qui allez crever à mes pieds et moi, j'utiliserai mes chaussures pour vous écraser comme de vulgaires merdes. Vous avez créé un monstre, vous êtes des monstres ! Nous sommes tous des monstres. Tu chiales à nouveau !? tu vas crever chérie, on va tous crever un jour.
Estime-toi heureuse. En fin de compte, tu as de la chance, toi, tu sais quand et comment tu vas crever, sois contente, mourir dans l'ignorance il n'y à rien de pire. Regarde, tu peux même prendre en photo ta future tombe, elle se trouve là-bas. Pas mal hein? Les vacances éternelles pour toi, la liberté sans ordonnance. Arrête de chialer fillette, j'ai repris mes médocs, tu ne crèveras pas tout de suite. T'es vraiment une chanceuse. Où en étais-je?
Ah oui, remonté à bloc, je me suis rendu dans mon sanctuaire et j'y ai pris mon marteau. Vu qu'ils n'étaient pas trop loin, je ne me suis pas encombré de la scie à métaux. J'aurais tout le loisir de m'en servir par la suite. La voix retentit à nouveau: "Alors, comment tu nous les dégommes ces bâtards? A point? Saignant?" Écoute : « je les saigne tout court, je ne fais pas dans la dentelle, ils vont crever ces sales fiottes, ouais, je les crève ces raclures ».
Les temps changent, le respect se perd ma pauvre. Mon marteau et moi, on leur a fait retrouver héhé.
La voix m'avait réconforté, tu sais. Je me sentais bien mieux. Je partis donc retrouver le couple en criant tel un apache, je brandis mon marteau comme une hache de guerre, j'étais le dernier des Mohicans. J'arrive sur le gars, hop, coup de marteau dans la mâchoire. Il s'écroule et se relève aussitôt, incroyable je dois dire, je n'avais jamais vu ça.
Le garçon était robuste, un bon gars. Il a tenté de me mettre par terre pour protéger sa copine mais c'est lui qui a terminé à terre. Je peux affirmer qu'il y restera longtemps, très longtemps. Oui, le deuxième coup lui fut fatal, j'ai vu un paquet de dents voler, une vraie explosion, cela m'a fait penser à du pop-corn, j'ai vraiment été bon sur ce coup là.
Pour la fille, c'est moi qui suis resté longtemps, très longtemps....avant....de l'étrangler. Elle m'a fait ses yeux de victime, j'adore ça. Elle faisait exactement le même regard que le tien. Ce regard empli de peur, celui qui supplie, celui qui sait que c'est terminé.
Les corps privés de vie, je suis retourné avec une certaine excitation dans ma cabane prendre quelques outils. Pour commencer, j'ai opté pour du matériel de précision, explorer l'âme est un travail minutieux tu sais. Je pu m'adonner à toutes les fantaisies possibles, sans aucun tabou. Une fois ouvert, le corps livre tellement de belles choses. D'ailleurs, ne dit-on pas, la beauté est intérieure ? Tu n'oserais pas me contredire, tu as bien trop peur et je te comprends.
Je précise que je n'ai rien fait de sexuel après le décès, je ne suis pas à ce point détraqué. J'ai commis ce petit méfait juste avant la mort de la fille. Pénétrer avant le décès amplifie ma jouissance, un vrai nirvana. En même temps, quel serait l'intérêt pour la fille d'être violée post-mortem. Elle ne sentirait rien, une part de plaisir avant la mort, je lui devais bien ça, nous ne sommes pas des animaux.
Après, les outils de précisions, je suis passé à du lourd. Le découpage n'est pas qu'une question de pratique. Bien sûr, il facilite le transport des corps, je n'émets aucun doute là-dessus. Mais c'est avant tout, une question de plaisir. Oui, le bruit des os qui craquent, des ligaments qui se détachent, des organes qui se déchirent. Un vrai concerto, rien de tel. J'en salive en y repensant.
Dégueulasse ? Tu trouves ça dégueulasse ? Je me confie à toi et voilà le résultat. Tu es comme eux, vous êtes tous contre moi. Un instant, laisse-moi réfléchir, je remets de l'ordre dans mes pensées...
Pourquoi je te déblatère mes conneries ? Le mal est fait. Ils sont morts ensemble, c'est déjà ça. Puis, ce n'est pas de ma faute. Je les avais prévenus. Je n'ai pas été de mauvaise foi, j'ai même été bon joueur. Ils ont eu leur chance et n'ont pas su la saisir. J'ai fait le maximum.
A quoi bon penser encore à tout cela? Il y en a eu déjà tant d'autres tu sais. Ils iront eux aussi rejoindre ceuxdéjà présents au fond de l'étang.
Tu ne voudrais pas finir comme eux? Pourtant tu es promises au même sort gamine. Chiale autant que tu peux, cela ne changera rien. Je suis un peu malade, tu l'as vu. Mais tu l'as compris un peu tard. Toi aussi, tu as commis une erreur.
Je n'en peux plus, il faut que je m'occupe plus, toujours plus. J'ai tellement d'outils et si peu de travail. Je m'ennuie tellement. Je n'ai que cette voix dans la tête comme présence, elle est ma seule amie.
Oui, c'est vrai, tu as raison. Il y aussi mes victimes dans l'étang mais tu oublies une chose.
Elles ont cessé de parler depuis bien longtemps.
Une voix, oui. Celle-ci me martelait des choses, des horribles choses. Enfin, je veux dire de si délicieuses choses. Rien que d'y penser, je m'extasiais, enfin, je...je...me dégoûtais. Tu vois, par moment je perds le contrôle. Alors, que pouvais-je faire d'autre, hein? Tu ne t'imagines pas toi. Cette voix, ce double moi. Elle m'écrasait la cervelle, elle m'enfonçait encore, encore et encore. Je tenais bon jusqu'au moment où je les ai vus!
Là, l'envie était devenue trop forte! J'y ai fait face comme j'ai pu. J'ai tenté de me contrôler, je te le jure. Ne me blâme pas, ne me regarde pas de cette manière. Ce n'est pas ma faute mais la leur. Il n'avait rien à faire là, c'est mon bois. Je m'y suis mis dedans. Je ne suis pas fou, je suis venu ici pour ne plus commettre les mêmes douceurs...pardon...les mêmes erreurs...
Quoi? Tu pleures? Arrête donc, tu vois bien que je fais toujours le maximum pour résister. Écoute, écoute! Arrête de chialer gamine où je te saigne tout de suite, lentement et proprement comme un joli petit cochon. Là, là, calme chérie, c'est bien. Revenons à nos macchabées du jour.
Je suis allé vers eux pour leur demander de partir. "Allez allez, partez, vous n'avez rien à faire ici, le bois est mal fréquenté, ils pourraient vous arriver malheur, écoutez-moi, écoutez-moi SVP" Ils n'ont rien voulu entendre, ils se sont même moqués de moi, ils m'ont pris pour un vieux débris imbibé d'alcool et sont restés à se promener, là, en rigolant bêtement.
Alors moi, je me sentais mal, de plus en plus mal. La voix stridente retentit dans mon crâne: "Tu les as prévenus, tu vois, même quand tu y mets du tien, ils se moquent de toi, ça a toujours été ainsi. Tu voudrais me faire partir alors que je suis le seul à te vouloir du bien?"
Elle avait entièrement raison. Pourquoi la fuir ? Pourquoi ne pas totalement assumer ma condition ? Je suis un monstre ? Mais qui fabrique les monstres !? Toute ma vie, vous n'avez pas arrêté de me rabaisser, de me diminuer comme une vulgaire merde. Mais je ne me mettrai plus à vos pieds oh que non! C'est vous qui allez crever à mes pieds et moi, j'utiliserai mes chaussures pour vous écraser comme de vulgaires merdes. Vous avez créé un monstre, vous êtes des monstres ! Nous sommes tous des monstres. Tu chiales à nouveau !? tu vas crever chérie, on va tous crever un jour.
Estime-toi heureuse. En fin de compte, tu as de la chance, toi, tu sais quand et comment tu vas crever, sois contente, mourir dans l'ignorance il n'y à rien de pire. Regarde, tu peux même prendre en photo ta future tombe, elle se trouve là-bas. Pas mal hein? Les vacances éternelles pour toi, la liberté sans ordonnance. Arrête de chialer fillette, j'ai repris mes médocs, tu ne crèveras pas tout de suite. T'es vraiment une chanceuse. Où en étais-je?
Ah oui, remonté à bloc, je me suis rendu dans mon sanctuaire et j'y ai pris mon marteau. Vu qu'ils n'étaient pas trop loin, je ne me suis pas encombré de la scie à métaux. J'aurais tout le loisir de m'en servir par la suite. La voix retentit à nouveau: "Alors, comment tu nous les dégommes ces bâtards? A point? Saignant?" Écoute : « je les saigne tout court, je ne fais pas dans la dentelle, ils vont crever ces sales fiottes, ouais, je les crève ces raclures ».
Les temps changent, le respect se perd ma pauvre. Mon marteau et moi, on leur a fait retrouver héhé.
La voix m'avait réconforté, tu sais. Je me sentais bien mieux. Je partis donc retrouver le couple en criant tel un apache, je brandis mon marteau comme une hache de guerre, j'étais le dernier des Mohicans. J'arrive sur le gars, hop, coup de marteau dans la mâchoire. Il s'écroule et se relève aussitôt, incroyable je dois dire, je n'avais jamais vu ça.
Le garçon était robuste, un bon gars. Il a tenté de me mettre par terre pour protéger sa copine mais c'est lui qui a terminé à terre. Je peux affirmer qu'il y restera longtemps, très longtemps. Oui, le deuxième coup lui fut fatal, j'ai vu un paquet de dents voler, une vraie explosion, cela m'a fait penser à du pop-corn, j'ai vraiment été bon sur ce coup là.
Pour la fille, c'est moi qui suis resté longtemps, très longtemps....avant....de l'étrangler. Elle m'a fait ses yeux de victime, j'adore ça. Elle faisait exactement le même regard que le tien. Ce regard empli de peur, celui qui supplie, celui qui sait que c'est terminé.
Les corps privés de vie, je suis retourné avec une certaine excitation dans ma cabane prendre quelques outils. Pour commencer, j'ai opté pour du matériel de précision, explorer l'âme est un travail minutieux tu sais. Je pu m'adonner à toutes les fantaisies possibles, sans aucun tabou. Une fois ouvert, le corps livre tellement de belles choses. D'ailleurs, ne dit-on pas, la beauté est intérieure ? Tu n'oserais pas me contredire, tu as bien trop peur et je te comprends.
Je précise que je n'ai rien fait de sexuel après le décès, je ne suis pas à ce point détraqué. J'ai commis ce petit méfait juste avant la mort de la fille. Pénétrer avant le décès amplifie ma jouissance, un vrai nirvana. En même temps, quel serait l'intérêt pour la fille d'être violée post-mortem. Elle ne sentirait rien, une part de plaisir avant la mort, je lui devais bien ça, nous ne sommes pas des animaux.
Après, les outils de précisions, je suis passé à du lourd. Le découpage n'est pas qu'une question de pratique. Bien sûr, il facilite le transport des corps, je n'émets aucun doute là-dessus. Mais c'est avant tout, une question de plaisir. Oui, le bruit des os qui craquent, des ligaments qui se détachent, des organes qui se déchirent. Un vrai concerto, rien de tel. J'en salive en y repensant.
Dégueulasse ? Tu trouves ça dégueulasse ? Je me confie à toi et voilà le résultat. Tu es comme eux, vous êtes tous contre moi. Un instant, laisse-moi réfléchir, je remets de l'ordre dans mes pensées...
Pourquoi je te déblatère mes conneries ? Le mal est fait. Ils sont morts ensemble, c'est déjà ça. Puis, ce n'est pas de ma faute. Je les avais prévenus. Je n'ai pas été de mauvaise foi, j'ai même été bon joueur. Ils ont eu leur chance et n'ont pas su la saisir. J'ai fait le maximum.
A quoi bon penser encore à tout cela? Il y en a eu déjà tant d'autres tu sais. Ils iront eux aussi rejoindre ceuxdéjà présents au fond de l'étang.
Tu ne voudrais pas finir comme eux? Pourtant tu es promises au même sort gamine. Chiale autant que tu peux, cela ne changera rien. Je suis un peu malade, tu l'as vu. Mais tu l'as compris un peu tard. Toi aussi, tu as commis une erreur.
Je n'en peux plus, il faut que je m'occupe plus, toujours plus. J'ai tellement d'outils et si peu de travail. Je m'ennuie tellement. Je n'ai que cette voix dans la tête comme présence, elle est ma seule amie.
Oui, c'est vrai, tu as raison. Il y aussi mes victimes dans l'étang mais tu oublies une chose.
Elles ont cessé de parler depuis bien longtemps.
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Attention à toi, les écureuils qui disent des conneries. Je les bouffe comme des chips bien croquants !