L'alchimie

J'écris, enfin, on me force à écrire. Je m'explique : le bic, oui, ce satané bic s'est glissé avec finesse entre mes doigts. Ce diable de stylo à bille a pris le contrôle total de ma main et de ses articulations.

Au départ, ce fut difficile pour lui. La connexion main-bic n'était pas une réussite. Et de ce partenariat forcé. Rien de lisible ne sortit.

Désappointé le bic amplifia ses ramifications jusqu'à mon cerveau. Bien que le cerveau était assez faible. Il eut, à mon grand étonnement, une alchimie productrice de mots. Ces mots formèrent des textes et ces textes donnèrent vie au Montishow.

Depuis lors, je peux dire qu'il est bien peu pratique de vivre avec une greffe de bic à la main, surtout quand on cuisine des écureuils crevés. Hein, Flitkov !?

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Attention à toi, les écureuils qui disent des conneries. Je les bouffe comme des chips bien croquants !