Squirrel's revenge Tchewwy Tchewwa


Cet être, cet animal est à la base charmant. Quoi de plus gentil. Quoi de plus mignon. De plus inoffensif qu'un écureuil. Et bien, arrête de regarder des dessins-animés débiles pour gamins attardés !

Une colonie d'écureuils est une arme de destruction inter-galactique. Une véritable armée.


Ouais, je me remettais à peine de la branlée de Flitkova (ça sentait encore le cochon grillé) que je m'en prenais une seconde. Après avoir voulu bien faire en plus. Tu dois te dire que je suis un branleur. T'as peut-être bien raison. Attends quand même de lire mon histoire avant de tirer des conclusions hâtives. 

J'étais entrain d'écrire un truc de dingues dont moi seul ai le secret. J'étais super-chaud. T'imagines même pas comment. J'avais aligner 3 phrases dantesques en moins d'une heure. Un best-seller était entrain de naître. Le luxe apparaissait devant moi. Ma cabane sordide se transformait en un palace de dictateur. Les flashs des journaleux m'éblouissaient. Je les snobais en faisant un gros doigt d'honneur à la Rock Star sous coke. J'entamais ma quatrième ligne lorsque je fus interrompu. Les écureuils que j'avais réussi à coloniser s'emballaient.

Gniiiiiiiiiiiikkkkk, gnikkkkkkkkkkk. Ils étaient affolés, agglutinés les uns contre les autres.

M : Y a moyen d'écrire ici ? Je suis en pleine création cosmique. Ne venez pas me déstabiliser.

Ils n'arrêtaient pas.

M : Lequel je bouffe en premier ?

Un écureuil sorti fièrement du groupe. Il cria : "Moi ! Nous tenons la chauve-souris en otage".

Je restais abasourdi. Un écureuil parlant c'est pas courant. Un écureuil super musclé parlant, ça l'est encore moins !




M : La chauve-souris ?

E : Ouais, montrez-lui les gars.

Ils s'écartèrent et je vis une chauve-souris rousse. Elle hurlait "Tchewwy, Tchewwy". Je devais la sauver.

M : Lâchez la chauve-souris. C'est entre vous et moi. Elle n'a rien avoir là-dedans OK !

E : J'ai une meilleure idée. Je vais te botter le cul et on va tuer la chauve-souris. Qu'est-ce tu penses de ça Montishow ? C'est pas une putain de bonne idée qui est bonne.

Il cracha violemment par terre et s'essuya la gueule.


M : T'en fais une affaire personnel !? OK. Je vous bouffe quand je veux et où je veux. Viens te battre si t'es un homme, l'écureuil.

Je n'aurais jamais du dire ça. A peine, j'eus terminer ma phrase qu'il se jeta sur moi. Ses comparses en furent de même. Une centaine d'écureuils tentaient de se rebeller. Emportés par leur rage, ils oublièrent la chauve-souris. Submergé, je courais dans la cabane. La chaine qui me retenait s'enroulait autour des quelques meubles de la pièce.

M : Sauve-toi chauve-souris. Vole, vole...

Éprouvée elle mis du temps avant de décoller. Fou de rage, le chef des écureuils beugla.

E : Nom d'une putain de noisette en mousse, vous avez oublié de la tenir ! Bande incapables. Attrapez-la ! Vous êtes la honte de notre espèce.

Ils se retournèrent dans a direction de la chauve-souris. Trop tard. Elle s'était envolée. Elle en avait profité pour fuir par le toit délabré. En n'ayant rien fait, j'avais sauvé la chauve-souris. Un miracle en soi. Le chef d'écureuil était furibond. A ce moment, j'étais compressé contre la poutre du cabanon. La chaine avait eu raison de mois. Je n'avais plus aucune alternative. Je devais encaisser comme un grand.

E : Tu vas nous le payer Montishow.

Ils se dirigèrent tous vers moi. J'entendais Ian Curtis dans ma tête. J'aurais aimé lancer un SOS. Que quelqu'un vienne me sauver.


E : On commence par où les gars ? Les fesses ou le bide ? C'est quoi le plus gras chez un homme ? Tout a l'air gras chez ce gars.

M : Et ! Ce sont des muscles. T'entends....

E : Mouais. Ils disent tous ça. Bon appétit les gars.

Je faisais mes prières quand tout à coup, la porte du chalet s'ouvrit. Dans la lumière, je vis Flitkov. C'était la première fois que je fus heureux de le voir.

F : CA ETRE QUOI ? BARREZ VOUS SALOPERIES.

Flitkov fit déguerpir les rongeurs. Ils prirent la fuite.

E : Tu nous le paieras Montishow ! Je le jure sur la tête de tous les noisetiers de cette planète.

M : Héhé, t'es pas le premier à me le dire. Bon voyage, du gland.

J'étais soulagé. J'avais encore failli y passer. Ma 2ème colonie d'écureuils venaient de se barrer. Je devais reprendre le travail à zéro. Mais j'étais heureux. Flitkov me détacha.

F : MA SOEUR ETRE UN PEU DUR AVEC TOI. REGARDE JE TAI APPORTE UN COMICS POUR TOI. CA ETRE BATMAN. CHUT, TOI PAS DIRE QUE JE SUIS VENU. MA SOEUR DOIT PAS AVOIR. ALLEZ JE PARTIR.

Un comics, cool. Flitkov n'est pas si mauvais finalement. J'en suis sûr maintenant.

Ce fut une sacrée journée. Je me couchais. Je pris le comics. Je lisais du Batman. En lisant, j'entendis la chauve-souris tourner autour de la cabane "Tchewwy, tchewwy".

Un moment magique.

J'étais son super-héros en quelques sortes.

Après mes dernières aventures, j'étais heureux de cette fin.

Ça ne finissait pas trop mal.

Je tombais endormi.

Bonne nuit Tchewwy.


Le vraie fin du retour du Montishow dans sa cabane

Au départ, j'ai reçu un cadeau : Freedom is life Part 1

Puis, j'ai reçu un autre cadeau : Freedom is life Part 2

La suite était du pipeau : Je veux rentrer à la maison

Cher lecteur, je te livre la quatrième et dernière partie de ma fuite ratée, je m'en suis pris plein la tronche. C'est peu de le dire.

Un sens de l'orientation est toujours utile quand on est en plein bois. J'aurais aimer me targuer de posséder cette capacité. Malheureusement, je ne sais pas où aller. Le nombre hallucinant d'arbres me rend la tâche très difficile. C'est vrai, je suis dans une forêt. Et dans une forêt, il y a beaucoup d'arbres. Je ne t'apprends rien. 

La journée venait à son terme et je n'étais vraiment rassuré. Une bête était sur mes traces depuis un bout de temps. Elle me suivait de près. J'étais sûr qu'une fois la nuit tombée. Elle allait me saigner à blanc. Je n'avais pas réellement réfléchi à ce qu'incombait cette liberté nouvelle. Il fallait quitter ce bois immense par une température qui te ferait exploser un thermomètre comme un vulgaire pétard pirate. Un véritable suicide. Mon cerveau était embué. Je réfléchissais de moins en moins. Je décidais de me poser. A moitié gelé, je m'assis contre un arbre. Des images ricochaient dans ma tête. Ma venue en Russie, l'accident, Flitkov, la cabane, les écrits, les interviews, les écureuils...Tout s'enchevêtrait dans un brouillard épais. Tandis que je fermais les yeux, des flashs colorés m'envahirent. D'un seul coup, tout devint noir.



Je me réveilla nu attaché à une chaise. Mon épaule était dégoulinante. Un filet de bave s'était échappé de ma bouche pendant que j'étais dans les vapeurs. J'avais plus vraiment froid bien que j'étais à poil.. Je reprenais à peine mes esprits que l'endroit me semblait déjà familier. Ouais, j'étais dans ma cabane ! J'étais revenu au point de départ. Je tentais de bouger. En vain, les mains liées derrière la chaise. J'étais bloqué. Il y avait quelqu'un en face de moi.

M : Flitkov ?

F : Non, je suis Fliktova. Mon frère a failli. Il t'a relâché. Je savais qu'il allait le faire. Je lui avais dit de me prévenir le jour où il passerait à l'acte. Je lui ai remonté les bretelles, il prend un peu de repos.


M : Vous parlez super-bien !

En plus d'être super-bonne. Ça j'avais pas osé le dire.

F :  Je suis nettement moins débile que mon frère et beaucoup plus cruelle. Tu connais Kick-ass ?

M : Tout bon geek looser connait Kick-ass.

F : La scène de la chaise, ça te dit quelque chose ?

M : Mon Dieu, non ! Surtout pas. Je ferai ce que vous voudrez.

A moitié groggy, je n'avais pas réalisé que mes couilles étaient pincées et reliées à des fils électriques. J'aurais préféré être à poil devant cette fille et dans d'autres circonstances. On ne choisit pas toujours, malheureusement.

M : Déconnez pas ! Vous voulez un putain de livre. Je vais faire votre putain de livre. OK !

F : Je pourrais te croire. Je pourrais. Cependant, mets toi à ma place. 8 mois que mon frère n'a rien su tirer de toi. D'une manière ou d'une autre, tu vas devoir te bouger. C'est assez simple. Plus j'appuierai sur le bouton, moins tu seras paresseux et plus vite nous gagnerons de l'argent.

M : L'argent, l'argent. Il n'y a pas que cela dans la vie.

F : Si !

Elle appuie sur le bouton.

M : Ahhhhh, ça pique !



F : Pauvre petit Montishow. Ce n'est que le début sais-tu.

Elle avait raison, mon calvaire ne faisait que commencer. Flitkov, c'était Bambi à côté d'elle. A moitié carbonisé. Replié sur moi-même. On aurait dit un petit cochon de lait mi-cuit. Au final, je me disais que j'avais sacrément foirer mon escapade. Et que j'étais réellement contraint d'écrire ce bouquin, sous peine de finir six pieds sous un bois en Russie. Non, il doit bien y avoir une solution.





La collection du Montishow designed by Vladimir Flitkov

Je être Vladimir Flitkov et je prendre parole quelques instants. Si toi être petit con ou si toi avoir petits cons. Je avoir mis sur pied nouvelle collection. Je faire accessoires Montishow. Toi avoir l'air aussi classe qu'un riche capitaliste américain grâce à moi. Moi faire sacs, cahiers, bics, alcool, poupées avec Montishow. Regarde, ça te donner envie. Toi en mettre plein la vue à tes petits cons de copains. Et eux acheter aussi !


Alors toi convaincre ? Moi pouvoir faire aussi démonstration domicile si toi vouloir. Je engager mannequin comme ça.


Tout être produire par Chinois. Ce permettre d'avoir des produits avec bon prix. Malgré que toi pauvre toi pouvoir quand même acheter, merci Chinois. Je faire aussi bonbon Vodka Cannabis. Alors qu'attendre ? Cours l'acheter petit con, ça être Official Products Of The Montishow.

Hello Monti, les produits bientôt disponibles en masse dans tous les magasins du monde entier.

Attention, achète aussi la Montishow Weapon. Disponible en quantité ultra limitée (ça se vendre à crever ce truc).

Je veux rentrer à la maison

Première partie, ici. Deuxième partie, ici.

Tapie dans l'ombre, cette chose non-identifiée observe le Montishow. La créature guette, elle attend le bon moment pour passer à l'action. Pendant ce temps, votre futur ancien bloggeur préféré tente de retourner chez lui. Il brave le froid avec détermination. Un vrai héros des temps moderne comme on n'en fait plus.

M : Maman, j'ai peur ! J'ai froid. Je suis perdu dans les bois. Satané Flitkov, c'était un piège. Je ne m'en sortirai jamais cette fois.

Le Montishow baisse la tête. La déception le gagne. Impossible est son retour. A moins d'un miracle, il devrait probablement crever, gelé comme un glaçon dans les bois.

M : Ta gueule le narrateur. Je vais pas crever. OK !?  Si je crève, tu crèves, abruti !

Toi ta gueule, c'est moi qui écris ici !

M : Ta mère !

Quoi ? Qu'est-ce que tu traites ma mère !?

M : T'as bien entendu. Je crèverai pas. C'est moi qui te crève. Soit tu bouges ton cul d'écrivain du dimanche, soit je te bote le cul, OK.

OK, si c'est comme ça.....

L'ours sort de sa cachette, il court après le Montishow qui chiale comme une loutre.

M : Je déconnais, je déconnais. C'est bon. Arrête....Arrête....Bordel....Il va me bouffer.

Oups, j'ai tapé les mauvaises lettres du clavier. Zut alors, pas de chance.

M : Enflureeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

Héhé, cours Montishow, cours ! Il te rattrape...

Note de l'auteur : J'ai encore déconné. A la base, je devais écrire quelque chose de totalement différent. Je te l'expliquerai au prochain épisode, Tchewwy Tchewwa...




Les 5 raisons de vivre en Belgique

J'ai la flemme de pondre des histoires à coups de Flitkov, d'écureuils et tout le tralalala...Tout le monde s'en fout à part quelques rares personnes bizarres, à qui je dois quantité incroyable de verres de bières.

En fait, j'aurais bien voulu en faire une BD ou un roman. Le même que le blog mais en mieux ! Dans le premier cas, faut trouver un dessinateur. Dans le second, faut savoir écrire. Dans tous les cas, c'est pas gagné !

Bref, passons à une nouvelle liste bidon. J'ai foutu 5 raisons. J'ai une flemme pas possible là, j'ai plus la force d'en trouver 10. Peut-être, est-ce dû à la dernière raclée que je me suis prise. Je vous expliquerai ça plus tard.

Les 5 raisons de vivre en Belgique :

1° Deviens expert politique du non-résultat ! Tous les jours, entends parler politique. Pour au final, ne jamais rien comprendre. Tu pourras utiliser tous les mots terminant par "eur" comme formateur, inséminateur, exterminateur, emmerdeurs. En route vers 2 ans sans gouvernement, on va te foutre un record dans la gueule que même les Irakiens pourront pas détrôner.
La politique Belge : des sourds qui se causent ou des aveugles qui se font des signes.


2° Tu ne mourras pas de famine. La plus grande concentration de frites au mètre carré te permettra de manger à ta faim, avec un budget réduit. On ne connait pas la crise ici ! Chez Jaky, les frites c'est la vie.




3° Tu ne mourras pas de soif. Eau gratos à volonté toute l'année. En Belgique, l'or bleu tombe jour et nuit. Pour faire simple : tu te tapes dehors, tu ouvres la bouche et tu récoltes le précieux liquide. Tu peux même te nettoyer en même temps. De sacrées économies ! Dommage que l'état et les grandes entreprises d'énergie pompent tout.




4° Deviens pilote de rallye en évitant les cratères sur les routes dégradées. Oui, emprunte les somptueuses routes du plat pays et meurs dans un horrible accident...trou de la route. "Oh mon Dieu, chéri, un trou évite le ! Trop tard...ah...on tombeeee dans le précipiceeeeee".




5° Vis dans la pénombre grâce à l'absence de Soleil. Un ours blanc aura meilleur mine que toi. Le jour, la nuit. Qu'importe ! Sans soleil, plus besoin de se faire chier à aller coucher tôt. Tu pourras dormir toute la journée tellement ton taux de vitamine D sera absent de ton corps tout blanc. Vive le look Louis XVI !



J'ai 5 raisons, pile-poil. Cette fois, j'ai été foutu de bien compter.

Dès aujourd'hui, deviens plus intelligent qu'Einstein. Découvre mes autres listes commerciales. Ça me fera quelques visites en plus. Et je pourrais grâce à toi, draguer Myriam Leroy, sans honte, de part ma grimpante renommée sur le Web.

Merci !


Les 10 raisons de regarder TF1
Les 10 raison de lire le Montishow
Les 10 raisons d'élire le Montishow comme président
Page Officielle du Montishow où tu peux dire toutes les conneries que tu veux sans être jugé.



Freedom is life PART 2 (END)

(Tu comprendras rien, si tu ne lis pas cette première partie)

Gruikkkkkkk Gruikkkkkkkk, le cochon fait gruikkkkkkkkk. Le Montishow ton auteur préféré, jeune gaillard(e), fait comme le cochon aux bottes grande classe. Il se roule dans la boue avec une habitude racée.


Oui, il est tellement heureux de revoir la lumière du jour qu'il se roule dans l'argile huileux. Il est passé outre la pluie. Flitkov le regarde de façon émue. Satisfait de lui avoir offert cette chaine de 9 mètres de long. Il en verserait même une petite larme. 

M : Vive la liberté youhou ! 8 ans, 8 putain d'années sans sortir. Je revis ! On va le faire ce livre de merde Flitkov ! On va le faire ce putain de livre !

F : TOI INTERET CHAINE COUTER ARGENT

Le Montishow stoppe net. 

M : Il me faut un thème, une idée, un sujet pour ce bouquin. J'ai pas un seul soupçon de neurone doté de créativité. T'en as toi ? D'idées je veux dire.

F : MOI JE MEME PAS SAVOIR PARLER ALORS...

M : C'est mal barré. Parfois, j'aimerais tout foutre en l'air. Il n'y a rien à tirer de mon cerveau. Je pense que tu devrais me libérer. C'est vrai ! 8 mois et pas une bribe de récit. 7 pauvres lecteurs sont venus par hasard car ils cherchaient des images comiques pour se rendre intéressants.

F : TROTTOIR ? JE TAVOIR DÉJÀ DIT. ON EN AVOIR DÉJÀ DISCUTER. TOI DEVOIR ARGENT ET TANT QUE TOI PAS RENDRE MONNAIE. TOI PAS LIBRE.

M : S'il te plait. Libère moi...



Flitkov hésite. L'envie monte. Pour une fois, il pourrait faire le bien. Il se tâte. Il s'approche du Montishow. Il l'observe curieusement. Pour sortir la clef de sa poche. Flitkov a décidé de libérer le Montishow. Ton auteur adulé vit sa dernière histoire. La clef est insérée dans la serrure du collier en acier. Un clic rend la liberté au Montishow.

M : Qu'est-ce que ça signifie ? Le trottoir ?

F : NON TOI LIBRE. VA. VA JEUNE POLICHINELLE.

M : Merci.

Le Montishow s'éloigne au loin. Il marche avec une sensation acre dans la bouche. La boue ? Non. C'est tout autre chose. Il a échoué dans sa mission. Il avait toujours souhaité devenir écrivain. En quelques sortes, Flitkov lui avait donné une chance. Chance qu'il n'a pas su saisir.

Il reprend sa route pour retrouver sa vie de looser faite de produits de grande consommation, de matraquage publicitaire, de médias avaleurs de cerveau. Il part retrouver le néant.

END.





Le Montishow n'est pas une délirante parodie !

22 H 15, j'attendais dans un quartier malfamé de Oтек Город. L'une des 400 Monovilles peuplant la Russie. Cette cité tout droit sortie des enfers a été construite autour d'un complexe minier. Comme toute bonne Monoville, son moteur économique était mono-industriel.

Oтек Город, la ville spécialement bâtie autour d'une usine exploitant du charbon, "la Gaziok Industry". Celle-ci était la seule source de revenus légale de la population. Elle employait 15 000 personnes pour 30 000 habitants.


Une grande usine froide et métallique, une ville érigée au milieu d'une immense forêt, un travail minier harassant, un climat glacé. Les conditions de vie n'étaient pas idylliques. Aujourd'hui, c'est pire. 

La crise économique a frappé le pays. L'entreprise a disparue, emporté par la faillite du système communiste. Laissant sur le carreau des milliers de gens. L'autarcie et le crime sont devenus le quotidien de Oтек Город. Les gens tentent de survivent par tous les moyens. Ils seraient prêts à t'égorger comme un lapin pour une misérable pièce de 10 cents. Oтек Город représente le déclin Russe dans toute sa splendeur. 

Je me trouvais dans l'un des quartiers chauds entre les prostituées et les vendeurs de champignons miniers. J'écrasais ma cigarette et regardais la montre achetée lors de mon dernier séjour en Chine. Une fausse Ice Watch verte à 5 euros. Aussi authentique que le modèle officielle en bien moins onéreux. 

Il devrait bientôt arriver. J'avais été intrigué par les textes du Montishow. Pour moi, il faisait partie de ces dingues de geeks en manque de reconnaissance qui essaient de se donner un style sur Internet. J'avais d'abord cru à un canular en le lisant. J'avais jeté un œil sur sa Fan Page. J'y ai vu un tas de gens, plus fous les uns que les autres. Pour moi c'était une vaste blague ce type.

Cependant, plus le temps passait plus j'avais de doutes. Ses textes atypiques me touchaient. Ce type possède une haine incroyable couplé à un humour décalé. Mentalement malade, je dirais. D'ailleurs, je pensais qu'ils n'étaient pas seul à écrire tellement il publiait sur son blog. La suite de cette aventure m'a donné tort. Il était bien seul, tout seul.

Mes doigts commençaient à s'engourdir. Le matériel de chez Décathlon ne faisaient pas le poids fasse à la rudesse du climat Russe. J'attendais Vladimir Flitkov et j'avais sacrément froid.


L'avion m'a toujours donné la frousse. De plus, les compagnies Russes n'ont pas très bonne réputation. Je n'avais pas le choix. La voiture était ma seule solution pour débarquer dans cette ville post-industrielle ou plutôt pré-apocalyptique. Rouler 3627 KM en 57 heures dans une voiture d'avant guerre, pour se faire voir poser un lapin me ferait très mal. Je fais partie de ces journalistes qui touchent un salaire précaire. Je n'ai pas de temps ni d'argent à perdre.

Une prostituée russe se dirigea vers moi. Elle criait en me faisant des gestes obscènes. Je ne comprenais pas un piètre de mots mais ses gestes en disaient suffisamment longs. Je lui répondis d'un hochement de tête négatif. Elle me répondit par un doigt d'honneur et fit volte-face.

Au loin, je vis un type jeté une nana d'une bagnole. Il lui gueula dessus tel un putois enragé et lui balança des préservatifs au visage. Musique à fond, la coupé Mercedes se dirigea vers moi à toute vitesse. Il s'approcha pour freiner au dernier moment. Je faillis mourir écrasé ! La fenêtre s'ouvrit, un gars typique Russe m'adressa la parole.

Flitkov : TOI ETRE JOURNALISTE BELGE ?

Journaliste :  Oui.

F : TOI MONTER.

Je montas et l'intérieur cheap de la voiture agressa ma rétine. Sièges en sky roses, volant en moumoute, dés accrochés au rétroviseur, chien kitsh à la tête remuante sur le tableau de bord, pommeau de vitesse argenté... La totale du vrai bon tuning de Kéké.  


Flitkov démarra en trombe, j'eus à peine le temps de m'asseoir. 

F : DESOLE POUR RETARD. MAIS AFFAIRES ETRE AFFAIRES. JE ADORE FRANCE REGARDE MOI ECOUTER TOUJOURS CHANSONS FRANCAIS. MOI PRODUIRE AUSSI. 

Cet homme ne parlait pas. Il criait. Des boules Quiès auraient été les bienvenues pour ne pas devenir sourd avant la fin du voyage. Il s'empara d'un CD et le glissa dans le lecteur. Les baffles commencent à jouer. Je me serais bien passé de cette abomination. Moi qui voulait du dépaysement, au niveau musical c'était raté. MTV fait des ravages dans le monde entier. 




F :  MOI PRODUIRE ÇA ! ÇA RAPPORTER BEAUCOUP ARGENT. ÇA ÊTRE MUSIQUE POUR GAMINES QUI FAIT DEVENIR MOI RICHE.

J : Vous en produisez beaucoup des artistes comme celui-ci. 

J'aurais bien aimé remplacé le mot "artiste" par "des merdes pareilles" mais notre rencontre aurait très mal débuté.

F : OUI BEAUCOUP BEAUCOUP MARCHER. JE FAIRE SONNERIES PORTABLE, FONDS D'ECRAN, T-SHIRT. CA ETRE TRES RENTABLE. 

Un long silence s'installa. J'étais désœuvré face à ces paroles. Un type comme lui était à la base du déclin de la qualité musicale de notre système. J'avais envie de pleurer. Nous quittions la ville pour nous engouffrer dans les bois. J'avais de réels doutes quant à la fiabilité de la voiture. Une panne dans ce bois et s'en était fini de nous.

J : Dites, vous n'avez pas peur que nous restions bloqué ou que nous tombions en panne dans cette forêt ?

F : TOI PEUR ? PAS T'EN FAIRE. MOI DEJA CONDUIRE DES CENTAINES DE FOIS AVEC COFFRE BIEN CHARGER DANS CETTE FORET ET MOI AUCUN PROBLEME.

J : Coffre chargé de provisions pour le Montishow ?

F : PAS VRAIMENT. 

Je ne préférais pas penser au contenu du coffre. Je me concentrais sur la route. Je ne connaissais pas du tout la Russie.

F : ALORS TOI INTERESSE PAR MONTISHOW ? TOI DONNER MOITIE ARGENT POUR INTERVIEW MAINTENANT ET LE RESTE APRES OK ?

J : OK. Je vous les donne une fois arrivé à la cabane. Ce qui m'intéresse ? Bien, je veux avant tout savoir s'il s'agit d'un fake. Si non, je veux voir à quoi ressemble ce type.

F : AHAHAHA...TOI PAS ÊTRE DÉÇU. ÇA ÊTRE SUR ! LUI DÉJÀ ÊTRE BIZARRE MAIS AVEC TOUT CE QUE JE DONNE. C'ÊTRE ENCORE PIRE !

J : Sérieusement, vous pensez tirer de l'argent de ce gars ?

F : OUI. REGARDE JE FAIS AUSSI CETTE MERDE ET JE GAGNE POGNON.

Il changea la plage de CD et une autre de ces infâmes bouse musicale débuta.



Je fus étonné. Oui, il était pleinement conscient qu'il faisait de la merde. Il était moins con que je ne le pensais. Une réelle révélation.

J : D'accord, d'accord. Mais la musique n'a rien avoir avec la littérature ? Puis ce n'est pas un écrivain.

Il haussa les épaules et dit :

F : QUI TENTER RIEN A RIEN !

J : C'est vrai. Un point pour vous. Mais quand même, je reste perplexe.

F : TOI PAS ÊTRE ENTREPRENEUR ET TOI PAS CONNAITRE MISÈRE. MÊME PEUPLE ITALIEN A PAS CRU AU GÉNIE DE LÉONARD DE VINCI. LUI ÊTRE EMBAUCHE PAR FRANÇAIS ! 

Cette réponse m'a littéralement cloué la bouche, je ne sus y répondre. Nous continuions dans le bois enneigé. 20 minutes s'était écoulée depuis notre départ. Ce bois, un vrai désert blanc. La peur me rendait nerveux. J'aurais très mal apprécié qu'il me jette de la voiture et reparte avec l'argent. La musique défilait. Au loin, je voyais la cabane, cette fameuse cabane. Nous arrivions.

F : VOILA NOUS ARRIVER TOI AVOIR 10 MINUTES POUR INTERVIEW PAS PLUS. 10 MINUTES EN TETE A TETE COMME CONVENU. 

J'avais lu la première interview du Montishow. Une vraie mascarade. J'ai donc convenu avec Flitkov qu'il ne devait pas y participer. Cela donnerait plus de sincérité et surtout plus de sécurité pour l'entrevue. Nous descendîmes de la voiture.

F : BONNE CHANCE 

Je ne voyais pas pourquoi, j'aurais eu besoin de chance...Je m'avançais de la cabane. Un véritable taudis. Il y avait de nombreux os, de la peau d'animal, des bouteilles d'alcool et un tas de papiers avec des écritures Russes. 


Je soufflais, mon cœur palpitait. J'attendis environ une minute avant de frapper à la porte. Toc..Toc..Toc...Aucune réponse...Je tentais une seconde fois...Toc...Toc...Toc Une voix grave et puissante apparut. 

Montishow : Bordel si c'est pour les pizzas !? C'est la maison d'à côté connard ! Si c'est pour me vendre des trucs qu'un chimpanzé pourrait utiliser... 

La voix s'est tue d'un coup dans un grand BOOM.

F : CA ARRIVE SOUVENT QUAND LUI S'ÉNERVER TROP LUI TOMBER DE SA CHAISE. PAS GRAVE

J : OK, je vais attendre qu'il se calme alors. 

La porte s'ouvrit d'un coup ! Devant moi, il apparut. Très grand, avec une barbe, les yeux noirs persans, maigre. Il avait l'air assez dingue. Il me regardait de haut en bas et dit.

Montishow : La Gay Pride c'est pas ici. Tu t'es trompé de pays mon pote. Salut ! 

Il ferma la porte brusquement.

J : Montishow, je suis journaliste. Je viens vous interviewer.

M : J'ai déjà donné mec ! 

Là, j'eus une phrases de génie.

J : J'aimerais faire votre promotion. Je travaille pour le Journal "Le Soir". Je m'appelle Henry Bernst.

M : Promotion !? Il fallait le dire avant mon brave.

Il ouvrit la porte et me fit un d'un doigt d'honneur. Puis la referma.

J : Mais ! Je...suis venu exprès de Belgique pour vous.

M : Oh, tu vas me faire pleurer l'enflure du dimanche. Tu viens de Belgique ? T'as des frites sur toi ?

J : Non...heu...je... 

Il rouvrit la porte, me saisit et me tira dans la cabane. Je tombais par terre, une foule d'écureuils se jeta sur moi. Il y en avait plus d'une centaine. L'odeur, cette infâme odeur. Le rat crevé aurait été un doux parfum par rapport à la senteur de cette sordide cabane. Il leva la main avec dextérité. Les écureuils pris de peur s'écartèrent de moi. Je me relevais avec peine. Il s'approcha et me fixa du regard.

M : Alors comme ça tu viens de la Belgique, l'enflure ! Et tu manges pas de frites !? Tu te foutrais pas de ma gueule ?

J : Je...je n'ai pas de frites sur moi. Ça ne veut pas dire que je n'en consomme pas.

M : Mouais. Admettons que je te crois. Qu'est-ce que tu viens m'emmerder ici ? Je peux pas bosser peinard !
J : A vrai dire, je viens par curiosité. Je voulais voir si vous existiez réellement.

M : Tu l'as vu ? Tu peux te barrer maintenant !

J : Non, non, pourriez-vous m'accorder une petite interview. J'ai quelques questions. J'ai amené un bouteille d'Absinthe Cannabis.


Je la lui tendis. D'un geste précis, il s'en empara. Avec le sourire d'un fou. Il déboucha la bouteille et dit :

M : Santé l'enflure ! Je veux bien faire un effort. Allez, pose moi tes questions débiles.

J : Oui, Monsieur Montishow. J'ai lu votre premier interview et je suis vos histoires. Une chose me frappe, bien que vous n'ayez pas un grand niveau d'écriture. Vous arrivez à accaparer l'attention de certaines personnes. Comment expliquez-vous cela.

Il avait déjà vidé la moitié de la bouteille à ce moment. Il tendit son doigt vers la bande d'écureuils et dit :

M : Tu vois petit con ! Ils l'avaient prédit. Ils avaient dit que le putain de singe funky allait arriver pour nous péter la gueule à tous. Vous ne les aviez pas cru hein ! Tu flippes comme une plante en pleine sécheresse maintenant. L'apocalypse, c'est la putain d'apocalypse.....

Il claqua la bouteille par terre et shoota dans le tas d'écureuils. Je n'en croyais pas mes yeux. Les écureuils effrayés tentaient de répliquer en lui sautant dessus. Il attrapa un bâton et joua au baseball avec les rongeurs qui finirent tous au tapis.


J : Heu....qui ça "ils" ?

M : Qui ça "ils" ? Tu te fous de moi ! Mais regarde autour de toi, bon Dieu ! Tu ne vois pas ce ramassis d'ordures grasses habillées en rose jouant les Cowboy à coups de millions de dollars.

J : Mais...nous sommes dans un bois. Il n'y a personne ici.

M : Les gens veulent voir ce qu'ils veulent bien voir. D'autres questions ?

J : Oui, vous rigolez ? Vous et votre Flitkov c'est une blague ? Un fake ?

M : T'es ou là ? T'es avec qui ? Je m'enferme ici avec plaisir. Tout ceci est réel ! Regarde ça.

Il me montra les chats léopards esprit sixteen qu'il offrait à ses lecteurs pour sa candidature présidentielle.

M : Bien que Flitkov soit un gros radin, il investit un minimum dans le merchandising. Ils sont classes ces chats léopards empaillés. T'as vu les belles couleurs. T'aimerais en avoir un ? Ouais ? Pas de chance, seuls les putains de fans peuvent en avoir.

J : Bien...autre question. Quels sont les projets futurs du Montishow ?

M : Écrire sans fautes serait un grand progrès. Sinon...heu....bien...j'ai pas vraiment réfléchi à ça. Je suis le volcan d'idées qui peut se réveiller ou s'éteindre à tout moment. T'entends ce qui se passe ?

J : Oui, mais vous devez bien avoir quelques idées ?

M : Moi, je ne me fais plus d'illusions pour mon futur. Je suis ici. J'écris et je survis comme je peux. Le trottoir s'éloigne peu à peu. Pour le moment c'est le principal.

Les minutes défilaient, il ne me restait plus beaucoup de temps.

J : Pourquoi ce culte envers les chats ? Comme votre logo par exemple.



M : Tu vois, je suis né avec les chats. J'ai pas eu de parents. J'ai été abandonné dans un caniveau. Une meute de chats sauvages m'a recueilli et m'a élevé comme un membre de la famille. Je les remercie. Maintenant, je peux me lécher où je veux. Ça t'en bouche le cul l'enflure !?

Il se léchait devant moi. C'était assez répugnant. Tout à coup, dans un élan de folie, il s'excita. Il sauta compulsivement dans tous les sens.

M : Je suis aussi rutilant que le yéti dans Tintin. Je vous botte le cul à tous bande de petits cons ! Ta grand mère était même pas née quand j'ai soulevé le marteau de Thor...hughhhh...hugghhhh...

Pris de spasmes, il chuta et trembla. Une crise d'épilepsie ou la drogue mêlée à l'alcool ? Les écureuils en profitèrent pour se jeter sur lui. Agglutinés sur le Montishow, les écureuils prirent un malin plaisir à le mordre.

M : Haaaaaaa, tu peux pas m'avoir la bande d'écureuils....haaaaaaaaa.....les écureuils du diable sont à mes trousses......haaaaaaaa...

Il se roulait sur le sol. La scène était absurde. Flitkov entra et cria.

F : SUFFIRE !

Cette fois-ci, les écureuils se jetèrent sur Flitkov.



Surpris, Flitkov fit un pas en arrière et s'écroula. La porte ouverte, les rongeurs en profitaient pour fuir.

M : Ma bouffe.....bordel....ils se font la malle. C'est petits cons se font la mâle. Non.....mon élevage qui fout le camp. C'est de la faute du journaleux tout ça !

Flitkov m'attrapa et me fit sortir. Il bloqua la porte. Le Montishow était toujours à l'intérieur.

M : Haaaaaaaaa....saloperie de journaleux de ***** de ta****** p******* de m******.

F : AHAHAHAHA. COMIQUE MONTISHOW TOUJOURS COMIQUE. ALLEZ JOURNALISTE FILE POGNON OU MOI TE RETAPER DANS LA CABANE.

Je donnais l'argent à Flitkov. Nous montions dans la voiture pour quitter le bois. Une sacrée interview. Mes doutes étaient dissipés.

Le Montishow existe vraiment.

Il ne m'a pas laissé et ne vous laissera pas indemne.



Les 10 raisons de regarder TF1

Les listes marchent bien. Vu que je suis devenu un type hyper-commercial vivant avec la hype attitude. J'en balance à foison. J'ai d'ailleurs troquer mes histoires de psychopathes qui font fuir tout le monde. Pour des comptines qui sentent la rose à t'en péter les sinus. J'ai pas le choix. C'est la dure réalité Marketing de notre société de consommation.

Les 10 raisons de regarder TF1 :

1° Apprendre à draguer les nanas grâce à Arthur qui est tellement en manque, que l'on croirait voir un extraterrestre aux gros yeux arrivant sur terre en criant "Sexe, sexe, uyaaaaaa, sexe, sexe", "Viens regarder dans ma casserole ma petite".


2° Lance des feintes qui ne font rire que toi (un peu comme moi, t'as vu) avec débilité comme Castaldi. De plus, tu auras un faux public en mousse véritable qui applaudira toutes les âneries que tu dis. "Hahaha, je suis habillé en cochon d'Inde, ahahaha, regardez-moi". Le public applaudit avec conviction.

3° Avec l'émission "Tous ensemble". Apprends à re-construire ta maison délabrée, en seulement 3 jours tout en chialant sur une musique de Jurassic Park. Les entrepreneurs te fileront gracieusement du matos à foison (j'aime ce mot) à en faire faillite et ce, avec un sourire aussi large que les hanches d'un mammouth mort. "Tiens mon petit voilà 10 000 euros en WC, ça me fait plaisir, tu sais". 

4° T'apitoyer sur le sort des pauvres petits garçons handicapés, avec Carole Rousseau tu feras. Ça te donnera l'impression d'avoir une vie moins merdique.


5° Tu apprendras que le nanisme n'est pas une fatalité. Ça peut même devenir un atout clef pour jouer dans une série bien édulcorée. "On me dit tout le temps que je suis une ange-gardienne mais je suis une humaine comme vous tous, hihihihi".

6° R.I.S te permettra de découvrir le savoir-faire au combien inimitable des artisans de séries françaises. "Je crois qu'il est mort, mon pendule va nous conduire jusqu'au meurtrier, saperlipopette". "Jean-Marc, mettez la cassette vidéo dans le lecteur VHS que nous analysions les images prises avec notre caméscope analogique, voulez-vous".

7° Intègre des mots et expressions hyperboliques tels que : "Et là c'est le drame", "Meilleur artiste de tous les temps de la planète entière", "Tous ensemble nous allons relevé le défi et là c'est le drame...", "Cadeaux", "SMS 1 EURO", "Jean-Luc était un garçon sans histoires et là c'est le drame...".

8° Apprends à te prendre la tête pour un pot de Nutella en utilisant un langage de djeuns comme dans Secret Story. "Le Nutella c'était mon secret. En fait, je suis fait en Nutella".

9° Deviens un véritable traducteur en écoutant la belle grande Victoria Silvstedt avec un regard aussi hébété qu'une poule entrain de pondre. "Je suis bonne, regarde mes mimiques, regarde comment je vous allume tous. Tu comprends rien, c'est pas grave. Regarde mes jambes, reste branché chéri".

10 ° Frappe les petits cons qui jouent aux gangsters sur leur console de jeux-vidéo comme "Pascal, le grand frère". Apprends-leur le véritable savoir-faire de la vie : bosser et se casser le cul pour un salaire de misère.


11° (J'ai encore mal compté) Nettoie ton petit cerveau avec la pub qui passe en boucle toutes les 3 minutes : "Achète le dentifrice qui nettoie bien les dents grâce à la technologie hydro-max super + à base de noix de cajou, achètes !", "Avec Supranal, mes problèmes d'hémorroïdes sont de l'histoire ancienne, je me sens légère".

Lance-toi dans une carrière de plante baveuse au regard vide clouée sur le fauteuil.

Deviens un véritable légume.

Regarde TF1 !


Avec TF1, je rigole bien.

Dans la série des 10 raisons :

Les 10 raisons de lire le Montishow
Les 10 raisons d'élire le Montishow comme président

L'hémorragie tempo-musicale sentimentale

Depuis que je suis bloqué ici, je me rappelle avec nostalgie des moments révolus tel que celui-ci :

A une époque, je me rendais dans les magasins. J'aimais regarder les gens baver devant les produits comme des zombies moussant à la vue d'un amas de cerveaux bien frais. Généralement, ils repartaient avec une quelconque marchandise leur donnant l'impression d'être vivant.

Moi, je bavais aussi. J'en bavais même. Je n'avais pas un seul sou. A chacune de mes visites, les femmes de ménage devaient faire des heures supplémentaires. Chaque fois, je rentrais chez moi avec tristesse, comme un escargot desséché, sans amis, sans produit, sans rien.

Un jour, alors que je tenais entre mes mains le premier album du groupe Bloc Party. J'aperçus une fille aux faux allures punk chargée d'une dizaine de CD. Elle se dirigeait vers la caisse. Je me suis jeté vers elle. Je ne sais pas réellement pourquoi, j'eus ce réflexe sauvage. Ce fut magnétique.

- Salut, tu me paies ce CD ?

Bouche-bée, elle mit un peu de temps avant de me répondre.

- Heu...c'est quoi ?

Je lui tendis le CD et elle dit.

- Bloc Party, c'est pas de la merde. Je veux bien faire un effort. C'est pas un CD de plus qui me tuera. Puis t'es le premier mec qui ne me parle pas que pour mon cul.

J'étais étonné à mon tour. La situation était surréaliste. Ensemble nous nous dirigeâmes vers la caisse en parlant des derniers groupes à la mode. Une fois le compte réglé nous nous séparâmes aussi vite que nous nous rencontrâmes.

Ce fut le plus beau jour de ma vie. Mise à part le jour où j'ai sauvé ce chaton de cette voiture en feu. Ou quand j'ai détruis cette chapelle avec mon cousin. Quoi que la fois où j'ai volé avec un autre cousin un film pornographique dans cette médiathèque de cas sociaux était pas mal non plus.

Le temps passait...

Avec la folie comme seule alliée, je tentais d'avancer. Chose impossible. Comment faire quand on ne sait pas quoi faire ? Le CD de Bloc Party trônait dans ma maigre ludothèque. Je tapais quelques articles par ci, par là, pour des journaux sans grande envergure. Ça me permettait de gagner un peu de fric et d'assouvir mes pulsions d'achats culturels (CD, BD, Romans).

J'arpentais les rayons de Ground Zéro à Paris. Je ne savais que choisir. J'hésitais. Une main me tapota l'épaule et j'entendis.

- Prends ça, c'est du bon.

Je fis volte-face. A ma surprise, je revis cette fille. Elle pointait du doigt le 3ème et dernier album de Bloc Party.

- Il vient de sortir. Dit-elle.

D'un très large sourire, je lançais ces mots :

- OK, mais cette fois, j'achète deux exemplaires et on l'écoute ensemble.

3 ans s'étaient écoulés. Un autre meilleur jour de ma vie.

Putain que le temps passe vite !

Tiendrais-je 3 ans de plus ?

 



Comment réussir à arriver en retard sans effort ? Une méthode simple et efficace

Après de longues années de recherches dans la procrastination et le retard chronique. J'ai dégagé quelques idées pour toi. Dès aujourd'hui, arrive en retard avec style !


- Ton réveil sonne, tu dois te lever. Tu es dans le gaz. La fatigue est en toi comme le pus contenu dans un bouton ? Attends un petit peu. Tu snoozeras et oublieras que t'avais des choses importantes à faire. Pour ensuite, te réveiller avec 40 minutes de retard et stresser comme un(e) con(ne).



- Ne prépare pas tes affaires la veille. Tu seras alors obligé de chercher des vêtements et tu perdras un maximum de temps, surtout si tu es une femme.


- Tu sais que tu vas sur Bruxelles où dans une quelconque ville bondée. Il te faut une heure pour y aller ? Prévois une heure pile de trajet. Tu te retrouveras à brailler comme un canard dans les embouteillages en jurant de ne plus refaire pareille connerie (ce qui est aussi une connerie car tu le referas).



- Bourre-toi la gueule l'avant soir d'une journée qui pourrait changer ta vie. Satisfaction garantie !

 Aucune relation avec le retard


- Cache tes clefs de voiture dans un endroit bien en non-évidence (pantalon sale, en dessous du coussin du fauteuil). Tu feras ton sport matinal en cavalant dans toute la baraque et en chialant ta mère.



- (Variante) Emporte avec toi les clefs de voiture de ta compagne et sois sûr qu'il n'y ait aucun double disponible à la maison. Celle-ci cherchera comme une tarée dans toute la maison (même dans le paquet de farine, t'imagines ?) en croyant que c'est de sa faute (voir point du dessus). Elle t'appellera et elle se rendra vite compte que tu es l'unique responsable. T'auras beau t'excuser. Plus les minutes passeront plus elle te détestera. De plus, tu seras encore plus à la bourre. Oui, tu devras lui ramener ses clefs. Tout en sachant que t'es bloqué dans les bouchons. Un sacré beau coup double mon pote !


- Te rendre compte sur la route que t'as oublié un document important et faire demi-tour en te lamentant sur ton sort.



Combine toutes ses techniques et tu deviendras champion du monde.

Bon retard l'enflure, que les minutes soient contre toi !

PS : parfois des gens très distraits laissent leurs clefs de voiture sur la portière. Pour se rendre compte avec effroi que leur véhicule a disparu. Ceux-là, ne leur donne jamais tes clefs, JAMAIS.




Montishow Weapon, la mitraillette officielle du Montishow. Cours l'acheter !

Les insultes sont monnaie courante. Les fans ébahis par le Montishow veulent copier mon style. En tant que monarque des temps modernes. J'ai réfléchi à votre situation. Et j'ai trouvé la solution, ouais. J'ai mis en place la mitraillette lanceuse d'insultes officielle du Montishow, "La Montishow Weapon". Ouais, baby. Une première mondiale ! Je vous la présente en avant-première, bande de petits costauds.


Mode télé-achat ON :

Avec "La Montishow Weapon", tu ne saliras plus ton horrible clapet en essayant d'utiliser des termes écœurants que tu ne maitrises pas. Oui, grâce à sa fonction de messages insultants pré-enregistrés et supervisés par mes propres soins, tu pourras avoir la classe à tous moments. Tu ne seras plus salis par la vulgaire impolitesse dégoulinante de ta bouche comme de la vermine radioactive purement japonaise. Tes soucis s'évaporeront, la mitraillette sera l'unique responsable de tes paroles.

Pur bijoux de technologie communiste, la Montishow Weapon est dotée d'un régulateur de vitesse ainsi que d'un déformateur de voix. Insulter les gens à grande vitesse avec une voix de souris ne sera qu'une simple formalité. T'aimes pas les souris petit(e) con(ne) ? Règle la machine sur voix de Stallone. Tu auras l'air plus viril. Par contre, je ne peux rien faire pour tes petits bras. Pour cela, vas voir un médecin spécialisé, il te donnera plein de bonnes pilules.

La Montishow Weapon est fabriquée avec des matériaux nobles tels que la peau de raton-laveurs asexués pour la crosse, des métaux venant de planètes inconnues (pour le commun des mortels) pour la carrosserie. Cet alliage léger résistera à toutes attaques martiennes.

Passons à la fonction la plus importante, le réglage d'attitude. Le département "Recherches et développements" de la Montishow Entertainement Company a bossé à fond pour faire naître ce rêve fou. Celui de pouvoir choisir l'attitude de tes insultes. Un bouton de 8 modes est réglable en fonction de ton humeur, chaque mode contient un millier d'insultes.



Aperçu des modes et insultes :

- Insultes humour lourd : "ouvre tes yeux l'aveugle", "arrête de boire du lait, t'es déjà assez laid", "masturbateur de dindons"...

- Insultes méchantes : "t'es un handicapé comme ta mère", "quand tu seras mort, je danserai sur ta tombe", "ta mère c'est comme Super-Mario, elle saute pour avoir des pièces"...

- Insultes énervées : "t'as eu ton permis dans un Kinder surprise, connard !", "c'est quand on a vu ta gueule qu'on a inventé la cagoule"...

- Insultes freestyle :  "vos noms resteront gravés dans mon cœur comme des patates pourries dans le bide d'un porc", "putain, t'as une tête, on dirait mon cul après un mois de chiasse"...

- Insultes sexuelles : aperçu censuré. Tu es bien trop jeune pour entendre ça !

En option, la tronçonneuse intégrée : en cas d'urgence, ce bonus te permettra de découper les ennemis insensibles (comme une bonne tranche de jambon à l'ancienne avec couenne) aux insultes proférées par cette véritable machine de guerre.

 Sang humain véritable

Qu'attends-tu ? Allez, cours l'acheter ! Cours l'acheter ! Limitée à 3.000.000.000 d'exemplaires. Chaque exemplaire est accompagné d'un certificat d'authenticité numéroté et enrichi d'une insulte personnalisée écrite par moi-même.

Attention ! N'achète pas une de ces vulgaires copies chinoises de piètre qualité. Opte pour l'authentique Montishow Weapon. La seule et véritable mitraillette lanceuse d'insultes au monde.

Disponible dès aujourd'hui dans votre supermarché le plus proche (rayon literie) à l'incroyable prix de 1199 euros. Pour 2 mitraillettes achetées. Un kit "Comment réussir ma vie de merde" offert. N'attends plus. Cours dépenser l'argent durement gagné par tes parents.

Satisfait ou non-remboursé !

Mode télé-achat OFF



Disponible en 24 coloris