Le poisson c'est bon pour le cerveau

Il faut que je vous raconte un truc. Il y a quelques années, il m'est arrivé un évènement très spécial. Spécial mais authentiquement véridique. Ouais, ne l'oublie jamais. Tout ce que je raconte est véridique. Je n'embellis rien, les faits sont relatés avec une pointilleuse exactitude :

Je lisais tranquillement dans ma chambre un Roman de Renoir ou de Renaud. C'est pas vrai. J'avais oublié. Je n'embellis rien ! Donc, je lisais une BD débile pour ado avec des nanas aux gros seins qui se pavanaient devant une multitude de dragons (de l'Heroic-Fantasy qu'on appelle ça). Plus je tournais les pages, plus je voyais de seins. C'était l'extase. D'ailleurs, il n'y avait quasiment pas de textes. Chose qui m'arrangeait fortement car je ne suis pas doué pour la lecture.



Je me concentrais minutieusement sur chaque détails des cases des femmes à gros seins quand soudain, j'entendis :

- Bordel, une vessie en plastique verte. Me faire ça à moi, mille milliard de mille sabords ! Hé ! Toi, le freluquet avec la BD sur le lit, viens m'ouvrir, j'ai envie de bouffer du hareng cru, moussaillon.

Comme j'ai souvent des pseudo-visions. Je lui répondis.

- On peut se bran...Peut-on lire pépère ? C'est pas possible ça !

- Viens m'ouvrir petit con, j'ai des choses à te dire ! C'est pour ta santé.

- C'est bon j'arrive...

Quoi que l'on fasse, il y a toujours quelque chose ou quelqu'un pour faire chier. Je me dirige vers la fenêtre et remonte celle-ci.

- C'est pour quoi ? Santé physique ou santé mentale ?

- Laisse-moi entrer espèce de petit bâtard à tête de truite saumonée. Ta mère t'a jamais appris la politesse. Laisse-moi entrer moussaillon, c'est un ordre !

- Ma mère m'a toujours dit de ne jamais causer avec des étrangers et surtout ne jamais les laisser pénétrer dans ma chambre dès le premier soir. OK ?

- Un étranger ! Moi ? Je suis le Capitaine Iglo. Et le Capitaine Iglo veut le bien de tous les petits morveux de ton espèce.

- Allez, entre le schnock. Je suis dans un bon jour.

- T'as vu, j'ai un œil de verre, une jambe de bois et une poche verte en plastique me sert de vessie. Ils m'ont viré ces bâtards. T'entends ! J'ai basculé et suis tombé dans l'océan. Un tas de requins a essayé de me bouffer. Coco est venu à ma rescousse pour se faire avaler comme une huitre. Il y avait des plumes partout. Un vrai carnage. Les requins ont été aveuglés. Coco m'a permis de regagner le rafiot. T'entends ! Coco ! Pourquoi ! Pourquoiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!!!

Il tombait à genoux, écrasant en même temps la poche de pisse. Le tout lui explosa à la gueule et au passage, à la mienne. Dans un premier temps, je fus dégouté. Mais, bizarrement, la pisse avec un goût de Sprite au Melon.


- Elle a bon gout ta pisse Capitaine. T'essaierais pas de m'arnaquer par hasard ?

- T'as l'air moins con que la plupart des garçons de 8 ans. J'avoue...

- J'ai 14 ans ! Trop tard, tu dois avouer maintenant.

- C'est vrai...La jambe de bois, la poche de verre....c'est du pipeau !

- Enfoiré ! Je le savais ! NCIS ? Les anonymous ?

- Non, non, je suis, je suis LA NOUVELLE TECHNIQUE MARKETING DE CHEZ IGLOO AHAHAHAHAHA MANGE LES FISH STICKS MANGE-LES PETIT ENFOIRES ON VEUT LE POGNON DE TES PARENTS...enfin plutôt de TON PERE CAR TA MERE EST TROP INTELLIGENTE AHAHAHAHAHA


Les enfoirés, la pub ne suffisait plus. Ils envoyaient leur mascotte faire du fenêtre-à-fenêtre pour vendre leurs croquettes à base de poisson qu'on savait même pas si c'était du vrai poisson ! Il sortit d'un sac des fish sticks. Une vingtaine au moins et les compressait avec ses grosses mains velues. Il en faisait une purée grasse qui chuta et s'écrasa comme de vulgaires étrons sur le sol. Splash que ça faisait. Puis, il se mit à courir. Les bras tendus, les mains couvertes de purée de poisson en disant.

- VIENS PETIT CON, LE POISON...LE POISSON C'EST BON POUR LA SANTE. IL Y A PLEIN DE MÉTAUX LOURDS DEDANS. TU VAS DEVENIR COMME TERMINATOR HIHIHIHIHIHI.

Consterné, je me mis aussi à courir. Je sortis de la chambre et shoota  dans Bimby, le chat de ma soeur. Miaouuuuuuuuuuuuuuuuuuu qu'il a fait.

- MANGE LES FISH STICKS. TU NE VEUX PAS DÉCEVOIR COCO HEIN COCO T'AIME TELLEMENT COCO A TELLEMENT D'AMOUR POUR TOI OHOHOHOHOHOHO.

Je m'arrêta, il s'arrêta. Je luis dis :

- Soyons de vrais hommes. Captain Iglo, parlons comme de vrais matelots. J'ai une question pour toi. N'est-il pas vrai que tous les marins sont...



...morts !?

Criblé de balle le capitaine s'écroula telle la purée de poisson qu'il avait précédemment laisser échappée de ses doigts. Il chuchota.

- T'es un super petit con, tu m'as eu. Promets-moi que l'on m'enterra à côté de Coco. Jure le moi !

- Coco a été bouffé, vieux con crevé. L'arrivée de la mort te fait délirer encore plus.

- Saloperie de petit con de...hurghhhh.

Ça y est, il était mort. Je pouvais enfin retourner lire ma BD préférée. Pour le cadavre, je verrais par la suite. Je n'avais vraiment pas que cela à faire. Tu te demandes comme j'ai réussi à le descendre ?

Très simple, depuis de nombreuses années. J'entrainais Bimby à shooter les pigeons voyageurs dans le jardin avec un Magnum aussi gros qu'une tondeuse. Si un intrus se faufilait dans la maison. Je devais donner un gros coup de botte dans le chat. C'était le signal d'alarme.

Au début, Bimby a vraiment eu du mal à encaisser cette technique. Ouais, je porte toujours une paire de Santiag à pointes de fer. Mais, comme vous l'avez précédemment constaté. La technique a fonctionné à merveille. Je n'avais pas shooté dans Bimby par hasard. Le félin tueur m'a vu venir et s'est approché pour que je lui shoote dedans (des années d'entraînement). Pour ensuite, filer à la cave et remonter avec le flingue pour descendre le capitaine.

La seule chose que j'ai dû faire, était d'accaparer l'attention du capitaine. Ce que j'ai magistralement réalisé.

Si Coco était encore de ce monde, nous lui aurions déglingué sa petite gueule de branleur aussi !

TOC TOC TOC. Les ennuis ne faisaient que commencer. Quelqu'un frappait à la porte. De qui s'agissait-il ?

Vous le saurez un jour, si je le veux, dans le M O N T I S H O W .

Bimby en action.

Les 10 raisons d'élire le Montishow comme président

Continuons les listes de merde.

Comme Coluche, je vais me présenter aux élections et accessoirement mourir dans des circonstances douteuses. Ou alors, je serais trainer en justice tel DSQ. N'ayant peur de rien et étant théoriquement invincible, je tente quand même le coup.

Voici les 10 raisons d'élire le Montishow comme président :

1° Je ne serai pas plus petit que ma femme. Il faut avouer que ça fait con.

2° Je ferai élire mes potes, je gagnerai 400 000 euros par mois. Je claquerai tout le pognon du pauvre contribuable que tu es avec bon sens et en toute transparence.

3° L'honnêteté primera. Exemple : je ne lance pas de programme utopiste dans le but de me faire élire. Pour ensuite, ne rien réaliser et décevoir tout le monde . D'emblée, j'annonce que je ne glanderai rien car je ne contrôlerai rien dans cette économie mondiale. Tu ne seras pas déçu comme ça.

4° Le chinois sera obligatoire dès la première année primaire. Quitte à se faire bouffer autant se faire bouffer avec un goût de chien.

5° Le Karsher c'est pour les nazes, moi j'utiliserai le lance-flamme.

6° En ces temps de crises, travailler plus pour gagner moins tu devras. Pauvre tu resteras. L'économie te baisera, et moi je ne serais pas là pour changer ça.

7° Les politicards auront 3 mois MAXIMUM pour former un gouvernement. Si le délai n'est pas respecté, brûlés au lance-flamme ils seront, tous sans exception. Autant dire que je m'auto-brulerai la gueule car c'est moi qui formerait le gouvernement contrairement en Belgique.

8° Des pilules censées rendre les gens plus intelligents seront distribuées chaque semaine et TF1 je supprimerai. Secret Story sera transféré sur les chaînes pornos et s'appellera Sex Story. Ce sera plus simple pour les mecs qui matent cette émission de merde. Pour les nanas, il restera Derrick, désolé !

9° T'auras plus de retraite et plus de chômage. Les vieux aireront dans la rue tels des zombies. On ne fait pas pleurer de l'oseille d'un cailloux, mec ! On doit faire des économies. Tu travailles ou tu meurs !

10 ° Tous les jours tu chanteras l'hymne nationale avec entrain pour que l'identité national s'ancre bien de ton cerveau sous-développé.

Vote pour moi !

Montishow Corporation

(Pour chaque vote, un chat léopard empaillé esprit sixteen offert)

PS : Je brulerai Nounours, ce dealer qui a émerveillé tous les enfants en faisant le marchand de sable pendant des années. Oui, cet imposteur ne jetait pas du sable mais de la coke. Pour cela, il mourra brûlé vif !



FLITKOV : TOI PAS SAVOIR SORTIR D'ICI, COMMENT FAIRE SI TOI ELU ?

Les 10 raisons de lire le Montishow

Les listes bidons sont de plus en plus à la mode. Elles fleurissent telle la gangrène sur un champs de bataille. Ça ramène plein de trafic ce concept de merde. Votre auteur favori s'est prêté à l'exercice (j'atteindrais peut-être les 8 lecteurs grâce à ça).

Voici les 10 raisons de lire le Montishow :

1° T'as pas d'amis, tu veux avoir des histoires cool à raconter. Apprends mes histoires et tu te feras, à coup sûr, des bombes sexuelles.

2° Tu connais que la putain de culture Mainstream de RTL-TVI. Grâce au Montishow, tu pourras te projeter dans l'univers punk et underground des auteurs qui en ont rien à foutre de gagner du pognon. 

3° Tu auras la sensation d'avoir pris de la drogue, sans avoir touché à une quelconque substance illicite. Ouais et tout ça, gratos l'ami !

4° L'auteur revendique ses histoires comme merdiques (il y a même des fautes d'orthographes). Chose que peu de sites savent avouer ! La sincérité sur le Monsishow, tu apprendras.

5° Ton imaginaire sera éveillé par les histoires débridées du Montishow. Tu vas enfin avoir une sensation de ne pas te faire baiser en lisant un truc. Ouais, j'ai rien à dire et rien à prouver.

6° Tu rends service à handicap international en t'intéressant au travail d'un malade mental. Ils auront moins de boulot grâce à toi.

7° Tu apprendras des nouveaux mots, de la pure poésie française made in Rimbaud.

8° Pour une fois dans ta vie de merde, t'auras la classe.

9° T'aimes pas te faire insulter, tu ne connais pas le second degré et l'auto-dérision. Avec le Montishow, tu vas en prendre plein la gueule. Ouais, l'enflure. Ici, c'est pire que l'armée U.S. On te latte les bourses à coup de marteau. Tu vas chialer comme une fiotte adolescente.

10° Tu pourras même participer (m'insulter) en laissant tes commentaires pourris sur Facebook ou ici-même.

11° (merde j'ai mal compté) Pas de pub de yaourts, ni de tampons derniers cris ici. Je laisse en paix ce qu'il reste de ton cerveau.

Bonne lecture, l'enflure !

Montishow Corporation

 

Ne m'astiquote pas, je suis au fond du pot là

Il fait super collant dans la maison de Seany. Il n'est vraiment pas l'homme d'intérieur dont toutes les femmes rêveraient. Il est célibataire d'ailleurs. Il ne nettoie jamais. A quoi cela servirait-il ? Comme il le dit si bien, cela se resalira encore, encore et encore. Pourquoi ranger ? Puisqu'on dérangera dans les heures qui viendront. N'empêche que la crasse, la saleté, elle, s'accumulait encore, encore et encore. Au point que l'on ne pouvait plus apercevoir la couleur du carrelage. Une vraie croute collée au sol. L'odeur commençait, elle, à piquer aux yeux. Seany est un type assez spécial, il est très désordonné et désintéressé par un tas de choses. Sauf pour la musculation, sa grande passion. Il pèse toute sa nourriture, ne mange pas de choses grasses ni sucrées. Il prend tout un tas de produits pour gonfler.

Là, il revient du magasin où il a acheté le nouveau produit de chez QSN, le N.O Mégamax Alien Power Nutrition Power 5.0 (qui fait même gonfler les muscles de ta grand-mère). Heureux, il est prêt à tester le produit miracle tant désiré.

Seany : Mingha, trop terrip le nouveau produit de chez QSN. Plus puissant que le Mégmaix Beta Mutant Elite Pro, c'est sûr. Avec ça, je soulève les poids comme on soulève des oreillers ! Mingha ça sent un truc ici ! 

En fait, cela faisait un bout de temps que Seany n'avait pas sorti les poubelles. A vue de nez, je dirais 1 mois et demi (j'ai un putain de rhume en plus).

Seany : Mingha, ouais les poubelles, j'ai oublié les poubelles, on est mercredi, ils vont pas tarder à passer les poubelleux. Merte, allez, on se dépêche. J'ai un rencard avec une cougar aveugle ce soir, il y verra que du noir mais bon elle doit quand même s'asseoir quelque part.

Seany pose le produit chez QSN à moitié ouvert sur le plan de travail de la cuisine. Il descend à la cave pour remonter les sacs poubelles pleins, entassés les uns sur les autres.

Seany : Il y a du boulot mingha. Je commence par où ? Allez le petit jaune du dessus, il n'a pas l'air trop lourd.

Il s'empare du sac, remonte dans la cuisine et catastrophe le sac s'ouvre, répandant sur le sol une armé d'asticots.

Seany : Merte, c'est dégueulasse ! Des ashticots ! Des saloperies d'ashticots chez moi.

Il court en toute hâte avec le sac entre les mains vers la porte d'entrée. Le soucis, c'est qu'il fout de l'asticot partout dans la baraque. Un dégueulasse !

Seany : Il faut que je foute tous les sacs poubelles dehors, vite, vite.

Il court dans l'autre sens et glisse sur le tas d'asticots de la cuisine. Emportant avec lui le N.O Mégamax Alien Power Nutrition Power 5.0 (que même les gens en chaise roulante, ils marchent à nouveau grâce à ça). La poudre lui tombe dessus.



Seany : Ah, ma poudre ! Mon précieux produits à 150 euros les dix grammes. Merte, j'en ai marre !

Ne voulant rien gaspiller, il court (encore, c'est un sportif) s'emparer d'une ramassette et d'une brosse.

Seany : Pas question que je perde un seul gramme. J'ai bossé dur pour m'acheter ce produit.

Il ramasse la poudre ainsi que les asticots grouillants. Ces insectes, se tortillant comme sur le clip de collectif métissé (attention, grosse musique de merde, ne clique pas). Il retape le tout dans le pot et le ferme.

Seany : Il y a des protéines dans les insectes, tant pis, ce sera du N.O Mégamax Alien Power Nutrition Power 5.0 amélioré (que même les petits chinois fabriqueraient plus vite les jouets des occidentaux grâce à ça).

Seany a terminé le boulot, il a mis les sacs poubelles dehors. Mais il n'a pas nettoyé, faut pas déconner non plus. Il est parti se reposer sur le fauteuil du salon. Les asticots, eux, grouillaient dans le produit. Quand soudain....


Seany : Nom dé Dieu, quel boucon d'enfer.

Il se dirige vers la cuisine et constate l'inimaginable horreur. Oui , l'horreur sans nom a aujourd'hui un nom : les horribles asticots géants du pot aux couleurs de l'enfer créés par Seany et la marque QSN. Personnellement, j'ai toujours su que les asticots avaient le fond méchant. Ouais, l'autre fois, j'en ai vu un dans la rue. Il me regardait avec son air rageur et m'a dit : "un jour, mes frères te boufferont". Il a levé son poing et s'est barré en volant. Connard d'asticot ! J'avais beau raconté cela autour de moi mais personne ne m'a cru. Vous voyez que j'avais raison ! Hein, que j'ai...Aïe !



OK Monsieur Flitkov. SVP, ne me frappez plus ! Je ne recommencerai plus. Je le jure sur Dieu !
 Je reprends. Parfois, je m'emporte, désolé lecteur. Seany reste bouche-bée devant les asticots géants.

Seany : .......................................................................................................................................................

Asticot : Comment tu t'appelles mec ?

Seany : Seany

Asticot : Seany, écoute-moi bien car je ne le répéterai pas. Tu nous as créé, tu es en quelque sorte notre père. Tu dois donc satisfaire ta progéniture.

Seany : Vous allez me bouffer ?

Asticot : Diantre ! Oh que non, tu n'es pas assez défraichi pour nous. Tu as deux missions Seany. La première est de nous ramener des cadavres qui nous serviront de garde-manger. La seconde, tu devras nous ramener le produit de musculation qui nous a fait muter pour que nous puissions nous reproduire et détruire la terre. OK ?

Seany : OK, attendez, j'ai plus de pognon pour acheter le produit.

Asticot : Démerde toi petit con ! C'est pas mon problème !

Seany : Oui......(connards d'asticots)

Que fera Seany face à ces saucisses géantes de 2 mètres ? Seany deviendra-t-il un voleur de cadavres ? Vous le saurez prochainement dans le Montishow.


Sociologie de comptoir : la salle de musculation

Cher client, je suis le professeur Mackmung, ravi de faire ta connaissance.  


Après de très longues et interminables années d'étude en sociologie. Je suis enfin apte à décrire les comportements de groupe mais aussi les comportements individuels de notre société. J'ai obtenu mes diplômes dans les écoles les plus renommées de la planète ( School of Mythonistan, Academy of Taréhinistan, Univesity of Debilistalie et Wallonie). Oui, Durkheim, Marx et Weber ne sont que de pauvres clowns par rapport à mes majestueuses connaissances en la matière.

Pour commencer, nous allons parler de la sociologie dans les salles de musculation. Sujet au combien passionnant !

Les salles de sport sont fréquentées par tous types d'individus et par différents sexes. Classons-les par genre. Ceux-ci sont au nombre de 2. Soyons Gentleman, débutons par les femmes (elles n'aiment généralement pas le sport sauf l'équitation, si l'on considère que ramasser les merdes de chevaux est une activité sportive) :

- La femme sportive au corps de rêve (sujet N°1) : Les hommes primaires et plus intelligents retournent la tête en émettant un léger filet de bave quand il la voit passer. Ces messieurs arrêtent leurs exercices (pour les rares qui travaillent) et font des commentaires salaces à voix basse à leur(s) compagnon(s). Pour la femme sportive, il est bon ton de ne pas jeter un seul regard sur la foule surexcitée, elle doit ne pas les voir pour exercer une sorte de mystère et de dédain. Ce qui aura pour effet d'exciter d'avantage ces messieurs. Exceptionnellement, il se peut qu'un couple hétéro-sexuel "s'entraîne" ensemble. Dans ce cas, le mâle du couple niera totalement la présence de la femelle au corps athlétique pour ne pas froisser sa partenaire et accessoirement avoir une scène de ménage.


- La femme forte non-sportive (sujet N°2) Comme son nom l'indique, cette femme a une surcharge pondérale qui varie en fonction de l'individu. Généralement, on la retrouve avec une amie. Elle ne fréquente jamais la salle sauf un mois, voir deux, avant les vacances. Elle espère retrouver une silhouette svelte en très peu de temps. J'ai identifié deux soucis ; elle ne fait que très très peu de sport dans la salle (marcher sur le tapis) et ne change pas du tout son alimentation. Elle a tendance a manger plus car la dépense d'énergie est plus grande. Elle mange des aliments riches en lipide, ceux-ci ne feront que détruire les efforts fournis lors des séances d'entrainements. Ce qui aurait pour effet, le découragement du sujet, l'abandon du sport et la reprise de poids. A noter : j'ai pu observer une tendance des sujets N°2 à se diriger vers la Zumba avec plus ou moins de succès, cela dépend de l'individu, comme toujours.


- La femme dont le compagnon vient à la salle (sujet N°3) : Elle se rend à la salle. Soit pour essayer le sport, soit pour jeter un œil sur son conjoint. Parfois, pour les deux. Pendant quelques temps, elle ira faire du sport avec son compagnon à chaque scéance. Puis, le temps passant, elle y viendra de moins en moins. Pour ensuite, arrêter. En fait, elle sera rassurée par l'activité saine de son partenaire. Les doutes envolés, l'envie de faire du sport sera aussi dissoute. Pour le compagnon, il se doit de faire très attention s'il croise des sujets N°1. Dans cette situation, il ne devra sous aucun cas dévié le regard sur le sujet N°1. S'il le fait, il s'exposera à une engueulade certaine et remotivera le sujet N°3 à être plus assidue, le sujet N°3 ne le lâchera plus durant ses exercices, qui sont à la base, faits pour se détendre, attention donc.



- La femme Bodybuildée (sujet N°4) : Ce type de femme est plus fort que l'homme moyen. Elles sont très rares. En effet, elle sont un peu les fantômes des salles de musculation. Un mythe européen en soi. Je n'ai pas eu la chance d'en rencontrer, bien que, j'ai fait plus de 2 salles en Belgique. Cependant, la technologie m'a permis de constater que ces femmes perdaient leur poitrine à force de gagner de la masse, celle-ci devenant de véritables pectoraux. Généralement, elles se font mettre des implants mammaires avec là aussi, plus ou moins de succès. Certains sujets mâles seraient prêt à se faire couper le castor pour pouvoir posséder une musculature aussi imposante. Elles sont même le sujet de fantasmes comme peut l'attester ce blog. Je peux affirmer sans aucun mal qu'elles perdent en féminité et gagnent en testostérone.

- La femme qui lit sur le vélo, fait des mots-croisés ou écoute de la musique (sujet N°5) : Ce type de femme est non seulement sportive mais aussi intellect de premier rang ! Chose au combien rare dans les salles de sport. Oui, la philosophie n'est pas le thème de prédilection des adeptes de sports en salle et pourtant... L'individu N°5 arrivent à combiner cela. Parfois, elle va même jusqu'à tout faire en même temps. Écouter de la musique en faisant du vélo tout en réalisant des mots-croisés pendant qu'elle lit un roman n'est que simple formalité pour le sujet N°5. Maintenant, reste à savoir si elle y comprend quelque chose. Un réel mystère.



Passons à la deuxième et dernière catégorie, les hommes. Ceux-ci se rendent à la salle avec un seul but en tête, devenir Schwarzenegger, Jay Cutler ou Ronnie Coleman. Beaucoup d'appelés pour peu d'élus. Analysons tous ensemble cela :

- L'homme qui fait semblant (sujet N°1) : Il fait partie du groupuscule d'hommes où l'on vient à se demander pourquoi il se rend à la salle, si ce n'est pour parler et pour mater les gogo-danseuses. Il travaille tout de même sur son corps sans grande application mais au moins, il fera semblant de soulever des haltères. Chose positive en soi car il pourra avoir un semblant de résultat. Cependant, le sujet arrêtera assez vite à cause d'une absence de résultats. Ce qui, selon moi, va de paire avec son manque d'implication.



- Les musclors (sujet N°2) : Bodybuilder pur et dur. Quand il travaille, il ne rigole pas. Il y va même très à fond. Il pousse comme un dingue en hurlant tel un ours affamé. Ce qui a pour effet d'effrayé la moitié de la salle tandis que l'autre moitié sera subjuguée et admirative devant tant de muscles et de force. Il aime montrer sa musculature et ausculter les moindres parties de son corps dans le miroir. L'égo des bodybuilders peut gonfler en même tant que leurs muscles. Le body-builder vit pour la musculation. Toutes les activités de la vie quotidienne seront calculées, étudiées et mesurées pour qu'il soit au meilleur de sa forme physique. Pour le mental, cela amène à de nombreuses dérives allant parfois jusqu'au suicide.

- Le retardataire (sujet N°3) : La salle ferme à 12H30, il viendra à 12H10 pour dire qu'il est fatigué, que le sport c'est bien mais que c'est fatiguant ! Si la salle fermait à 22h00, il serait venu à 21H40. Il doit avoir des problèmes spacio-temporelles qui l'empêche de gérer correctement son temps. Inutile de vous dire que dans de pareilles conditions. Il est très difficile d'avoir du résultat. Peut-être, en se dopant comme un cheval et encore.



- Le dopé (sujet N°4) : Quand on parle dopage, on y voit le bout de la seringue ou de la capsule. Le dopé est à comparer à l'alcoolique. Il parle souvent dopage, il connait tout sur le dopage, il connait des amis qui se dopent mais lui ne se dope pas ! Non, non, non ! Il a très envie de se doper mais n'est pas prêt à faire le grand saut. On peut noter qu'il s'entraînent tranquillement et gonfle très vite. Il faut l'aborder (si vous le désirez) avec beaucoup de précautions car il peut être victime de sauts d'humeur, provoqués par la prise abondante de produits en tous genres. Il fait partie des sujets N°3 mais aussi N°5. A noter que certaines personnes dopées osent le dire.


- Le narcissique ultime (sujet N°5) : Il ne sera jamais comme il le désire. Il serait prêt à sacrifier sa vie, sa famille pour avoir un corps parfait. Corps qu'il n'aura jamais car il lui trouvera toujours un défaut. Son principal sujet de conversation est : parler de lui-même. Il faut qu'il soit reconnu pour ses efforts, il faut qu'il soit admirer. Il aimerait être le plus fort et voit très très mal les autres sportifs. Pour lui, c'est de la concurrence et la concurrence, il faut l'abattre ! Ce sujet est très narcissique et si la progression n'est pas à la hauteur de ses espérances. Il incriminera toutes sortes de facteurs, sans jamais remettre sa façon de travailler en cause. Il peut aussi bien faire partie du groupe 3 ou 4.



Le vieux de la vieille (sujet N°6) : Figure de sagesse. Il impose le respect à la salle et permet à de nombreux débutants de progresser grâce à ses précieux conseils. Malgré son âge avancé, il réalise de très grandes prouesses physiques et techniques, ce qui lui confère une grande notoriété. Il a un œil affuté sur les pratiquants. Il est toujours ouvert à la discussion et à l'échange. Pourtant, son avis est net et tranché. Selon lui, rien de telle que la vieille école de la fonte. L'époque où l'on savait réellement se faire mal. Le temps où l'on allait droit au but avec des exercices bien lourds. Autre chose que les singes qu'il observe dans la salle.



Le débutant progressiste (sujet N°7) : Il fait partie des personnes motivées. Venant pour apprendre et se perfectionner, il n'hésitera pas à demander et à prendre des informations auprès des personnes confirmées. Il écoutera avec grand intérêt les conseils prodigués. Ce qui lui permettra d'aborder la musculation de façon sereine. En sachant que l'on progresse sur la durée, à force de travail, de méthode et de bonne nutrition. Il ne se casse pas la tête, il est là pour travailler !


Moi, le docteur Mackmung te remercie pour ton attention. Je te donne RDV bientôt sur le Montishow pour une prochaine analyse sociologique de comptoir.

Bon entrainement. Que les muscles de Jay soient avec toi !





La WWF attaque le Montishow pour mauvais traitement sur écureuils

Petit, petit, petit....allez...allez....viens ici....Ça y est, j'y suis presque, je vais arriver à le choper...reste là....ne bouge pas....calme...calme...Je bondis dessus tel un léopard atteint d'arthrose aiguë et merde ! Il s'est barré ! Saloperie d'écureuil à la noix ! Mmmhh un écureuil à la noix, ça doit-être délicieux.

Fais chier, encore un qui s'est fait la malle. J'en ai marre des parvenus d'écureuils qui ne se laissent pas attraper. Marre ! Il ne m'en reste plus que deux en stock là. Quoi cher lecteur ? Oui, je bouffe des écureuils ! Ouais j'en suis réduit à ça. D'ailleurs, si ça t'emmerde (oui, toi devant ton PC) appelle WWF.

Que veux-tu que je te dise ? Tu veux que je reste là à crever de faim ? Flitkov s'est barré depuis 6 jours et il n'a pas eu la présence d'esprit de me laisser quelque chose à manger, bien sûr que non ! C'est trop pour Môssieur. Môssieur à d'autres pigeons à fouetter ! Ce taré est de plus en plus grave, il travaille sur un nouveau concept de chiens colorés, un vrai malade, je vous dis !


Où en étais-je ? Ah oui, les écureuils. Comment ai-je démarré la cuisine d'écureuils ? En fait, tout a commencé, un jour dont je ne me souviens plus la date (vivant reclus, je n'ai plus la notion de temps). J'écrivais tranquillement un de mes prochains chef d'œuvres et j'entendis gratter. Gratt, gratt, gnikk, gnikk que ça faisait. J'ai stressé, j'ai réellement stressé. Je voyais déjà le gros rat avec ses longues dents me sauter au visage et me défigurant tel un léopard atteint de...ah...non...je l'ai déjà dit....Bref, je stressais. Les "gnikk, gnikks" devenaient de plus en plus forts. Il fallait que je prenne une décision. Soit je me sauve de ma cabane, soit, j'affronte la bête. Le première alternative n'était pas pas possible vu que je suis attaché. Je me devais donc d'affronter ZE BEAST.

L'effrayante bête dont le seul but existentiel était de me TUER. La bête sans nom, l'horrible bête aux infâmes "gnikk gnikk" de terreur. Ces ignobles "gnikk gnikk" qui résonnent dans ma tête. Ces "gnikk gnikk" qui annonçait un combat légendaire entre "Ze Beast and Ze Montishow".

Dans mon imaginaire, elle ressemblait à ça :



Ou pire, à ça ! :



Vous vous imaginez bien que je n'avais pas vraiment envie d'y aller. Cependant, comme je suis un vrai guerrier, un vrai homme comme on n'en fait plus. J'ai donc sauté le pas, oui ! Je me dirigeais empli de force et de courage vers la source des cris. Je m'approchais très lentement. Et je percevais les rugissements de plus en plus précisément. Tout à coup, les cris avaient cesser. Je devais me trouver juste devant la planque de cette machine à tuer.

Ouf, on ne panique pas. Elle se cache juste en dessous de ce vieux fauteuil. Il suffit juste de l'enlever, juste de l'enlever et tu pourras en finir avec cet immonde chose. Ouais, juste !

Bon...j'y vais... Je pousse le fauteuil, mon cœur bat à tam-tam battant. Le fauteuil  est sur le côté et je n'aperçois pas l'ombre d'un seul monstre digne de ce nom, rien ! Ha si, il y a quelque chose, un petit trou dans le mur. Je tape contre le mur. Je sursaute ! Incroyable, le monstre sort de sa tanière. Il court partout comme un cinglé, il saute, il "gnikk, gnikk" à tout va. Moi aussi, je cours en criant hiiiiiiiiiii telle une pucelle effarouchée. Hiiiiiiiii "Elle va me bouffer, elle va faire pendre mon œil droite ou le gauche, voir les 2 hiiiiiiiiiiiiii". Un ouragan s'était abattu dans mon clapier. Dans un moment de brave, je m'arrêta de crier et dit "Je dois l'attraper, c'est une question de survie. C'est lui ou moi ! Sois brave ! Sois fort !".

Ze Beast s'apprêtait à me sauter au visage mais j'eus un réflexe digne des meilleurs cowboys. Oui, il commençait à bondir et je shootais dedans avec vigueur. La bête rugissante se trouvait écrasée comme une crêpe contre le mur. Assommée, je pu enfin me repaitre. Il était bien saignant, c'était même un peu dégueulasse, il était encore vivant mais j'avais trop faim. Au final, c'était pas trop difficile de faire face à ce monstre. Franchement, il n'y a pas meilleur combattant que moi, Van Damme peut aller tourner des pubs pour Dash, c'est tout ce qu'il saurait faire contre moi !





Tout a démarré comme ça, maintenant j'ai un élevage d'écureuils mais ça, je vous l'expliquerai plus tard...

(Illustration de G.Dupont, futur grand dessinateur,  bientôt son premier album BD, son blog)


En invité d'honneur : Jean-Claude Van Damme (la couleur rose est un pur hasard)


Tout ce qui ne tue pas rend plus belge

Petite parenthèse :

Hier, chose rare, je regardais le journal TV via le net (merci la technologie) et j'y ai vu un homme fatigué, un homme meurtri, un homme au visage fermé. Il s'agissait de notre roi. Dans son discours, il a essayé de durcir le ton pour qu'enfin l'on se bouge. Moi, je n'y ai vu que détresse. En effet, crier plus fort ne fait que rendre l'écho plus puissant mais le résultat reste le même.

Bref, je l'ai vu et je me suis posé cette question "Nous, basse et moyenne classes, faisons-nous cette même tête ? Sommes-nous dans cette même détresse ? ". Je regardais par la fenêtre... Autant que je m'en souvienne. Tout n'a jamais été rose, tout n'a jamais été idyllique mais aujourd'hui, il y a vraiment de quoi se jeter sous le train (s'il passe, SNCB oblige).

Oui, nous tirons la tête des mauvais jours. Le temps passe à une vitesse folle, les médias informatifs nous ressassent du négatif, encore et encore du négatif ; la crise politique, la crise économique qui pourrait entamer la chute de l'Euro, des actes de barbaries sur des êtres humains et des animaux, un malheureux gars qui se fait abattre sur une ère d'autoroute, la sécheresse sur la corne d'Afrique, le mauvais temps (qui n'arrange rien), la baisse du pouvoir d'achat...Je me préparais à me faire sauter la cervelle mais j'ai eu un flash.

Je me suis dit "STOP". Nous allons peut-être droit dans le mur. L'apocalypse est peut-être à nos portes. Si c'est le cas, je ne pourrais rien y changer. J'ai donc décidé pour une fois, pour une seule fois, Madame, Monsieur, d'être positif.

Je suis Belge, je suis Européen, je suis un Homme. Oui, c'est la crise. Oui, ils se passent des choses horribles. Oui, je suis fauché. Oui, je n'ai plus de boulot. Mais je suis en vie ! Tout est encore possible ! Et je ne laisserai pas la tornade médiatique négative m'emporter !

J'aimerais instaurer une nouvelle loi médiatique : " Pour toute mauvaise nouvelle annoncée, une bonne nouvelle tu feras suivre".

Ce texte est naïf mais ne dit-on pas : "Il faut beaucoup de naïveté pour faire de grandes choses (René Crevel)"

Sur ce, bonne fête nationale à nous Belges. Leven België. Herzlichen Glückwunsch zum Geburtstag.
 



Tu peux m'appeler Loqueman !

Il faut que je vous raconte une truc bien. Ouais, je suis allé au resto et j'ai mangé une super bonne pizza. Il y avait du jambon Hallal dessus et plein de poivrons, c'était super mais vraiment SUPER SUPER BON. Non je déconne, t'as déjà vu des poivrons sur une pizza ? Réfléchis, connard !

Bref, j'étais dans la rue à la recherche du chien de ma fille, ouais, j'avais encore laissé filer cette chiure de chihuaha. J'avais intérêt à le récupérer celui-là, c'était le sixième qui se barrait cette année et ça commençait à me couter salement cher pour les remplacer. Ouais, tous les chihuaha se ressemblent, c'est bien connu et ma fille n'y voit que du feu.


Bref, je cherchais Zumpou le chien nain et j'aperçois...j'aperçois...Zumpou dans les bras d'un chinois avec des cheveux verts. Je me mets à courir en criant "espèce de bouffeur de chiens, laisse Zumpou tranquille où tu vas mordre la saleté" Je me rapproche du chinois maléfique mais une forme énorme noire me stoppe net, je m'écroule sur le sol et vois des sauterelles tourner autour de ma tête.

Moi : ouf, quel choc. Ça, tu l'emporteras pas au paradis, je vais t'en mettre plein la tronche.

B :  lâche le rat Joker.

Moi : wahou Batman !

B : dégage gros lard !

Moi :: hé ! Mais...mais c'est mon chien qu'il a entre les mains !

B : c'est entre le Joker et moi, dégage ou j'appelle Robin.

Moi : OK, je dégage (cette journée m'avait déjà assez troué le cul). Heu...vous savez le gars devant vous. Ce n'est pas le Joker.

B : tu insinues que je suis un menteur c'est ça.

Le chinois : à ta place Patman ié loui défouncerai la gueule avec dé coup dé nunchaku.

B : ta gueule Joker, c'est une histoire entre le gros lard et moi ! Alors, Pingouin, tu fais moins le malin hein !? J'ai déjoué tes plans machiavéliquement maléfiques de braquage de banques hein !? T'as la frousse dans ton froc maintenant.

Moi : je voulais juste récupérer mon chien Monsieur Batman, laissez-moi en paix, SVP.

B : joue pas à ton homme mystère Pinguoin. Ne m'oblige pas à te tuer, t'entends !

Si ça avait été un film, j'aurais lâché un truc du style "Tuez-moi, il n'y a rien de plus glorieux que de mourir face à son pire ennemi" mais nous ne sommes pas dans un film et je suis encore moins le Pingouin. Comme une loque, je lâchais : "Spiderman, aide-moi SVP".

B : hahahaha Spiderman, que peut-il contre moi ? N'oublie pas que j'ai été mordu par une chauve-souris et que j'ai subi des modifications physiques surhumaines. Tandis que lui n'a rien trouvé de mieux que d'enfiler un vieux costume bleu avec une cape rouge et de se foutre un S sur le torse. Hahahahaha, pauvre fou, pour qui te prends-tu  ! Je lui botte cent fois le cul à Splinterman.

Pendant que nous parlions très finement, le joker se faisait la malle. Batman s'en est aperçu, le pista et s'éloigna en criant.

B : Reviens ici Joker, quand à toi Pingouin, tu as de la chance, on se reverra, je le jure sur la tête de ma mère.

Ouf, j'étais enfin débarrassé de ce débile.

S : Reviens ici Vénom !!!

Moi : quoi ? ah non, c'est pas vrai ! Ecoute Spidey, Batman s'est foutu de ta gueule, il est parti dans cette direction, moi je suis claqué.

S : OK, vers l'infini et au delà...

Moi : c'est ça, c'est ça...


La Super Extra Bonus Party

Un jour, un flash m'aveugla, ce n'était pas un flash où tu vois Dieu, ou un truc mystique, oh que non ! Ce fut un flash routier, celui qui te fais cracher le peu de pognon que tu possèdes. Hors de moi, je suis rentré à tout allure dans mon antre avec ma caisse en ruine. Il fallait que je me calme, que je me change les idées, que je réfléchisse de façon constructive à ce qui venait de se passer.

Je pénétrais dans mon salon avec ma carte de banque et une pioche : La police veut jouer avec moi ? T'entends ce qui se passe ? Interpol veut me ruiner ? Les franc-maçons me boycottent ! Ils sont tous contre moi !? Ils veulent ma peau mais ils ne l'auront pas. Oh non, ces bâtards vont payer à ma place. Parole de John Delarue. 

J'éclatais le carrelage tel un marteau piqueur sous l'effet de la drogue que je m'apprêtais seulement à prendre. Un peu de coke, ça fait toujours grand bien. Ouais, allez, cette ligne (narine droite) est dédicacée à Johnny et la deuxième (narine gauche) à tous les types qui se sont fait injustement flashés. Je suis généralement un peu surs les nerfs et la coke décuple cette nervosité. Gonflé à bloc, je suis de nouveau sur la route avec un nouveau concept : je roule le plus rapidement possible et j'écrase le plus de gens. Ouais, une barre de points apparait dans mon champ de vision, je me croirais dans un jeu vidéo. 

- Wouhou, ils vont payer. Les femmes et les enfants d'abord. Je suis Shumacher of the Dead, yeahhhh. C'est parti bébé, prends-toi ça dans la face.

Première victime, un gars assez frêle qui tentait de traverser. J'ai fait semblant de ralentir mais une fois qu'il était lancé sur le passage piéton, j'ai appuyé sur le champignon et PAF, 1000 points, beau score, il a volé sur au moins 200 mètres et à rouler comme un baril de vinasse. L'avant de ma bagnole n'était pas trop abimé mais fumait déjà, mauvais signe. Pourtant, je pouvais toujours roulé comme un cinglé, j'étais rassuré. Voilà que j'aperçois une femme et un enfant sur le trottoir. Ils sont attirants...allez...en avant pour l'écrasement ! Non, non, non, c'est quand même dégueulasse, ils n'ont rien avoir avec moi, puis, il y a d'autres victimes mais...mais j'ai de nouveau un flash mais cette fois, un flash mystique avec un koala, un chien, une grenouille et un panda qui jouent de la musique, le koala me cause :


Mon petit père, c'est l'heure de la "SUPER EXTRA BONUS PARTY". Écrase-les tous et bénéficie de 2 fois plus de points + une regénération de ton véhicule, tout ça sur un fond musique psychédélique joué par nous-même. A toi le volant mon coco.

Quelle opportunité, c'est la chance de ma vie, je ne peux pas louper ça ! Tu peux compter sur moi Koala, je relève le défi, je ne te décevrais pas. J'enfonce la pédale à fond...Wouhou...A moi, les points je vais établir un record mondial d'écrasage de gens. J'emmerde les campagnes routières et Interpol. Ouais, ouais je me dirige à toute allure vers mes proies et la voiture faiblit. Je dirais même qu'elle ralentit vachement.

Koala : tu vas pas me faire le coup de la panne !?

John : et merde !

Koala :  tu nous déçois John, faire le plein de tes narines ne suffit pas à obtenir notre respect, il fallait aussi faire le plein de la voiture mais c'était trop pour toi. Nous allons donc voir ailleurs en espérant trouver quelqu'un à la hauteur de notre défi, salut, on ne te remercie pas connard !

John : j'ai encore loupé une opportunité de réussir ma vie, je suis un raté ! 

La police arrive et interpelle John : est-ce vous qui avez écrasé le gars tout maigre ?

John : non, il s'est jeté de lui-même sur ma voiture en criant "j'en ai marre, je ne veux plus vivre".

La police : votre témoignage confirme la thèse du suicide. Merci pour votre précieuse aide, l'affaire est réglée et ce, grâce à vous. Vous pouvez circuler, il n'y a plus rien à écraser.

John : ce fut un plaisir de coopérer Monsieur l'agent. Dîtes, vous ne pourriez pas me ramener ? Je souffre de flatulences et ça m'empêche de conduire.

La police : bien sûr, notre devoir est, avant tout, de protéger le citoyen.

John : vous êtes bien brave, Monsieur l'agent.

L'histoire dont tu es le héros !

Salut l'enflure, c'est le Montishow qui t'écris. Aujourd'hui est un grand jour, ouais ! Le ton est grave, je suis en alerte rouge. Dans notre société de consommation de merde où tu existes en consommant des choses top cool que des petits enfants fabriquent. Il est normal de mettre l'individu toujours en avant et ce à des fins économiques. Ouais, les publicitaires ainsi que tout un tas d'autres connards l'ont bien compris. Plus tu prends le consommateur de haut (pour un con) en proposant un produit comme révolutionnaire que lui seul est enclin de posséder car il est censé être le gars le plus cool de la terre, plus celui-ci prendra ça pour une vérité et courra acheter le produit comme un fou furieux qui aurait perdu la moitié de son cerveau en regardant TF1 et l'autre moitié en regardant de la F1.

Pourtant, ce n'est pas vrai et je le clame HAUT et FORT. Ces putains de conneries de produits sont fabriqués à des millions d'exemplaires et après avoir été vendu pendant une certaine période de temps, il en sortira un nouveau ENCORE PLUS PUTAIN DE COOL. Et là, l'histoire commerciale se répètera. Quand t'es fauché, l'avantage c'est que t'es moins sensible à ça. Enfin....t'as pas le pognon pour entrer dans la danse.

Tout ça pour dire que j'ai adopté cette technique sauf que toi tu paies pas ! Et ouais, je suis un grand seigneur, toujours au plus près de mes fidèles 6 lecteurs. Ce texte est "l'histoire dont tu es le héros" (concept pompé sur ASBAF-Le blog ciné le plus pourri de l'Internet, entre blogs pourris on peut s'échanger les idées, c'est dans l'article 165a paragraphe 3 de la constitution des blogs les plus pourris de l'Internet).

C'est parti :

Ambiance noire, apocalyptique, les immeubles sont en ruine, la fumée du champs de bataille est encore dans toutes les mémoires. Les Zlitorsas, bêtes assoiffées de sang d'humains sont en chasse, elles veulent bouffer de l'homme bien frais. Un groupe de survivant survit hum hum.... 

Choisis ton personnage (pour plus de fun, joue les tous):

Tu décides d'être le petit blanc tout maigre mais qui est fort en informatique, va en A1...

Tu veux être le black tellement sans charisme qu'on sait pas pourquoi il est dans l'histoire, va en A2...

Tu veux être la bimbo qui est là juste parce qu'elle est bien roulée, va en A3...

T'aimerais être le mec super musclé mais sans cerveau à qui il arrive plein de trucs, va en A4...

A1 Soit tu utilises un ordinateur B1, soit tu utilises une scie sauteuse pour tuer les méchants monstres B2.

B1 T'as déjà vu un type tout maigre pianoter sur son PC devant des monstres ? Tu crois que devant une horde de monstres on a le temps d'aller sur Facebook ? Allez, tu meurs dévorer comme une merde !

B2 C'est bien beau d'avoir une scie sauteuse mais n'oublies pas que tu as choisis un personnage sans force, qui dit personnage sans force, dit personnage qui meurt déchiqueté à coup de dents de Zlitorsas dès le début de l'histoire. T'es mort mec !!! 

A2 Poursuivis par un Zlitorsas, tu choisis de l'affronter B3 ou tu choisis de fuir comme une loque B4 ? 

B3 T'as choisi de l'affronter. Bravo pour ton courage ! Mais comment tu vas faire sans arme ? T'y as pensé ? Trop tard, j'aurais pu te dire d'aller en A1 ou en B2 mais j'ai la flemme d'écrire d'autres conneries. Tu meurs donc démembré dans d'atroces souffrances que même Jésus c'est une tapette à côté de ce que tu viens de vivre.

B4 Alors, comme ça, tu as décidé de fuir comme un pleurnichard qui a la frousse dans son froc, j'aurais espéré un peu mieux de ta part, mais bon, j'avoue que ton choix de froussard est judicieux. Tu ne crèveras pas tout de suite, ouais, tu arrives au bout du chemin. Tu vas à gauche C1 ou à droite C1

C1 Ha merde, où que tu ailles, y a un ramassis de Zlitorsas, ceux-ci t'encerclent et te sautent à la gorge, la suite tu la connais.....je t'avais donné un indice, il y a toujours un black qui sert à rien, qui meurt dans le film !

A3 Les Zlitorsas sont à tes trousses, vu que t'es une bimbo sans cerveau, tu décides de te déhancher en espérant qu'ils te laissent tranquille parce que t'es une bonasse D1. Tu ramasses un pistolet et le pointe sur les Zlitorsas D2. 

D1 Incroyable ! Ça fonctionne ! Les Zlitorsas sont effrayés par cette danse torride de gogo-danseuse. Comme quoi, même sans cerveau, certaine s'en sorte. Il y a une ficèle scénaristique, en fait, on garde la bonnasse du film pour être sûr que tous les mâles en manque de sensations reste devant l'écran jusqu'à la fin.

D2 Tu n'as jamais tirer avec un flingue mais grâce à la magie Hollywoodienne, tu tires aussi puissamment qu'un Terminator en rut et tu dégommes tous les monstres. Serais-tu un homme E1 ? Serais-tu une énième énigme scénaristique E2 ?

E1 Ça y est ! Le secret est révélé, oui Johanna dixit John est un ancien vilain soldat de Guantanamo qui s'est transformé en femme pour oublier son passé. Quand il fut homme, il se servait de son objet phalistique comme personne. Il...enfin...elle....a un petit faible pour le mec musclé qui devra passer à la casserole. Et ouais Johanna lui a quand même sauvé la vie, c'est la moindre des choses ! (voir l'histoire du type musclé).

E2 Être scénariste, c'est inventer des histoires plausibles mais aussi plein de conneries sans avoir à se justifier et ça c'est grand ! Car il y a plein de gens qui vont gober ça bêtement ! Du coup, je te laisse dans le vent mais tu peux quand même aller en E1.

A4 La guerre c'est l'enfer, les muscles saillants, gonflés à bloc, tu décides de nettoyer la terre des Zlitorsas à mains nues B5 ! Comme une fiotte, tu décides de les affronter avec un AK47 B6.

B5 Qui fait le malin, tombe dans le ravin. T'aurais du être plus assidu à tes cours de Mudjijustu ! Les Zlitorsas sont sur le point de te buter mais heureusement, la bimbo de l'histoire arrive pour te sauver comme une guerrière, au point, que tu te demandes comment elle a fait et comment elle a une pomme d'Adam !? E1

B6 C'est bien beau d'avoir une belle grosse AK47 mais comment tu fais quand t'as oublié de la charger ? T'es le roi de la connerie ou quoi !? Et ouais le Montishow a décidé que le Bimbo serait le plus fort ! E1

Note de l'auteur : j'ai créé une histoire dont tu es le héros et dont le héros est un transsexuel ! Au final, tu as été manipulé et tu as de très grandes chances de changer de sexe dans l'année. Et oui ! Ce choc t'a révélé ta vraie nature...

 


L'entretien d'embauche nouvelle génération

Monsieur Mazzerotini est très nerveux, il se rend à un entretien d'embauche très important. Le premier depuis qu'il est sorti des études. Il a envoyé des centaines de CV et n'a jamais eu la moindre réponse mais après 15 mois d'attente. C'est peut-être son jour de chance. Il attend à l'accueil de la grande entreprise Fritos.

M : Nœud de cravate OK, chemise repassée OK, désodorisant anti-transpirant OK, haleine fraiche OK. Ça a l'air d'être bon. Je transpire un peu mais rien de grave, je gère jusque maintenant. Dois-je m'asseoir ? Non, je vais avoir l'air trop passif. Debout ? Non, non, je vais paraître nerveux. La dame de l'accueil me fixe, c'est surement une indic du recruteur. Calme, reste calme.

Le recruteur apparait, il est décontracté, souriant et vient dans la direction de Monsieur Mazzerotini. 

R : Bonjour M. Martini, comment allez-vous ? Cela a été pour venir ?

Il tend la main au jeune homme. Celui-ci l'attrape et la sert vigoureusement. Il sourit de façon hésitante. Règle de base, il faut avoir l'air sympathique même si on ne l'est pas.

M : Bonjour, oui très bien, un peu de bouchon mais ça a été. En fait je m'appelle Monsieur Mazzerotini.

R : Mille excuses, vous savez, nous voyons tellement de candidats que j'ai parfois du mal avec les noms. Mais pour les passer au crible, c'est autre chose. Oui, ces pauvres candidats m'appelle L'EXAMINATOR.

M : Heu...pardon ?

R : L'ascenseur est en panne, nous allons prendre l'escalator.

M : ah !? OK, prenons l'escalaminator.

R : Pardon ?

M : Il fait bon dehors...

Les deux hommes pénètrent dans le bureau et s'installent. 

R : Débarrassez-vous M. Materrazzi, je vous en prie, il fait chaud et je vous sens un peu tendu.

M : Excusez-moi, c'est M. Mazzerotini. Je ne suis pas stressé, je suis bien là. Je n'ai jamais été aussi bien de ma vie.

Autre règle, dans un entretien d'embauche, toujours avoir l'air décontracté même si on ne l'est pas.

R : Commençons M. Mazz....Mazz....enfin, commençons. Je vois que vous avez une licence en ingénieur commercial, une licence en science politique, 5 années à Harvard en tant que bio-chimiste et que vous parlez 7 langues.

M : Oui, je suis polyglotte, je parle Anglais, Italien, Français, Japonais, Allemand, Islandais et Cambodgien.

R : Parlez-vous Indien, Brésilien et Chinois ?

M : Non mais....je peux....

R : Ça va être difficile alors. La concurrence est rude M. Milky, nous faisons face à de nombreuses demandes et seul le meilleur sera retenu.

M : je comprends très bien mais il s'agit d'un poste de vendeur en friterie ambulante en Wallonie.

R : et alors ? A tout moment, un touriste indien ou brésilien peut venir vous acheter un paquet de frites et que ferez-vous ?

M : Je lui parlerai en Anglais.

R : Et s'il ne parle pas Anglais ?

Silence radio, le candidat ne sait plus quoi répondre. Encore une autre règle, ne jamais laisser de blanc dans la conversation !

R : Vous voyez ! Ingénieur commercial et ça ne pense pas plus loin que le bout de son nez ! Le client est roi, il se sentirait offenser si nous ne parlions pas son langage. C'est très mal parti M. Marchisotirnoni. Prétentions salariales ?

M : Le barème, je pense que pour commencer cela suffira.

R : Le barème !? Vous vous rendez compte !? Vous ne pourriez pas être indépendant !? Ah ces jeunes, qu'ils sont utopistes. Vous avez une camionnette réfrigérée pour transporter les frites surgelée au moins ?

M : Heu...non...j'ai une voiture tout à fait banale.

R : Que voulez-vous que je fasse avec vous ? J'ai beau mettre du mien mais vous ne faîtes pas d'efforts.

M : J'ai fait de nombreuses années d'études et c'est un poste de vendeur en friterie ambulante. Ne croyez-vous pas que vous êtes trop sévère ?

R : Écoutez M. Portini, je n'ai vraiment pas de temps à perdre. Je vous propose une place en or avec des conditions de travail ainsi qu'un salaire attractif et vous vous permettez d'émettre des doutes sur ma façon de procéder ! C'est la crise, si vous voulez travailler, il faut faire des efforts.

M : C'est-à-dire que....

R : Enfin, vous n'avez pas l'air d'avoir compris. Ne vous inquiétez pas, j'en connais d'autres qui seront ravis de travailler. Là, je vais recevoir un ancien politicien qui saura surement saisir l'opportunité qui lui est offerte. Un certain M. De Wever. Un grand fan de frites. Ils trouvent que les meilleurs frites sont Wallonnes et ne vit pas une seule journée sans en manger un paquet, Un vrai fan, je vous dis ! Sur ce, je vous dis au revoir et je ne vous raccompagne pas.

Le jeune Mazzerotini 42 ans quitte la salle, très déçu, il se dit qu'il devra suivre une licence en langues exotiques pour décrocher un boulot. Il retourne à l'entrée et croise un monsieur qui lui fait penser à quelqu'un mais qui ? Ah oui ! Hitler mais en plus gros. 



"Chez les cons" vallée

Quelle humidité, il fait chaud, je suis en transpiration, un véritable sauna ! Il aurait pu laisser la fenêtre entre-ouverte cet imbécile de Flitkov. Bizarre, le ciel est jaune. A moins que ce ne soit ma fenêtre qui est trop dégueulasse. Afin de vérifier, je la frotte avec une peau d'écureuil. Non, le ciel est bel et bien jaune. Il se pourrait qu'il pleuve. Un éclair, l'orage se profil, j'espère que ça va se rafraichir. J'en peux plus là.

Flitkov arrive comme d'habitude, c'est-à-dire très brusquement. Je sursaute, je ne m'y ferai jamais.

Montishow : Tu veux me tuer ! Tu veux que je fasse une crise cardiaque ?

Flitkov : moi faire crise cardiaque avec odeur dans ta cabane ! Toi connaitre Appoul ?

Montishow : à quoi ? les poules ?

Flitkov : non Appoul.

Montishow : Abdoul ?

Flitkov : non être américain Appoul, Ipoud, technologie Silicon Valley.

Montishow : haaa Ipod ! Apple !

Flitkov : si, ça être ça, Ipoud d'Appoul ! Toi connaitre, bien être. Moi avoir nouvelle idée, toi fabriquer un Ipoud qui s'appelle Flitkpoud.

Montishow : c'est une nouvelle blague ? 1er avril ? Caméra cachée, surprise surprise ?

Flitkov : toi surprise quand toi si pieds sous terre, ça être sur ! TOI FABRIQUER FLITKPOUD !

Montishow : même avec la meilleure volonté du monde, je ne pourrais pas y arriver, il faut être technicien ingénieur de la NASA pour faire un truc pareil dans les bois, sans matériel.

Flitkov : moi avoir penser tout, tiens, toi prendre ça.

Flitkov sort subitement de la cabane et revient aussi vite avec une caisse à outils.

Flitkov : toi avoir tout pour faire le Flitkpoud, regarde moi récup matériel vieilles TV, vieux fours, moi avoir même une photo de moi, toi mettre photo sur Flitkpoud et moi être riche hahahahahahaha....

Montishow : super ! grâce à ton matos, tu peux m'appeler Mac Montishow, avec un marteau et du bois je te fais un Flitkpod plus vite que mon ombre.

Flitkov : toi voir quand toi vouloir ! Allez travaille. Moi être bientôt riche comme Apoul.

Montishow : brrrrrrr.....

L'orage éclate à nouveau, Flitkov a vraiment l'air d'un fou.




Endless blue (Horrors)

Le ciel m'apparaît jaune, les nuages drapés d'un rouge vermillon me font planer. S'agirait-il d'un rêve ? Atmosphère électrique, je panique devant les éclairs verts fluorescents. La pluie violacée est très chaude, je peux voir la fumée humide blanchâtre s'échapper du sol, c'est bien la seule chose qui n'ai pas changée. Au contact de la terre, la couleur de l'eau se métamorphose en un orange vif.

La pelouse devenue jaune couleur Stabilo m'éblouit, je porte mon regard vers le ciel pour soulager mes yeux de cette forte lumière. 

Je me fonds dans le décors. Qu'il est agréable de sentir la pluie flirter avec ma peau . Je tends mes bras vers le ciel. Je joins les mains et récoltent le liquide violacé. Je ramène les mains à hauteur de la bouche. J'approche mes lèvres et ingurgite le liquide. La chaleur descend le long de mon larynx, le liquide s'imprègne en moi. D'un coup, tout s'accélère, des flashs ricochent dans ma tête, les échos d'une mélodie venue d'ailleurs m'hypnotisent.

Je me noie dans le cosmos, je ferme les yeux. La terre brûle. Je brûle avec elle, je me consume, je m'évapore, je m'élève petit à petit et nage à travers les nuages. Le soleil disparait, les couleurs disparaissent.

Je m'éloigne, tout est irréel, c'est loin maintenant, tout me semble lointain, je ne vois plus rien, vous êtes trop loin.