Conceptuelle, cette merde l'est

J'étais dans la tempête apocalyptique de la pensée dantesque. Un méga-trip de cerveau impossible à contrôler. Tu vois le genre de merde. Non, je pense pas que tu voies. Parce que dans la déglingue, sans prendre un putain de gramme de dope, je suis haut-niveau.  A croire, que cette merde cerveau a décroché avec la réalité, qu'il formate et assemble les images pour que tout devienne irréelle. Puisque beaucoup de choses étaient artificielles, c'est pas grave, tu me diras.

Moi, je te dirais : grave, jamais rien ne le sera car tout finira.


Pote, je sais pas trop ce qui se passe

Pote, j'étais dans un de mes délires néfastes, celui qui te flingue le cerveau à coups de questions à puissance boxer. La gamberge, depuis que ce mec m'avait dit de faire attention parce que j'avais approché de trop près sa nana. C'est vrai que je la trouvais bien, que j'avais fait du rentre-dedans, mais il avait pas à le savoir. Y avait comme un truc bizarre. Ça ressemblait à un coup monté. Pour une fois que j'avais dit un truc honnête, je m'étais fait baiser.

Bref, je te passe les détails. J'ai mon verre en main, je m'en bats le couilles maintenant. Si c'était un enfoiré, tôt ou tard, il finirait bien par le payer.

Pote, je sais pas. Il y a comme une sale ambiance en l'air. Je sais pas si c'est la télé ou la réalité. Parce que moi, je vois un tas de gens, vieux frère, et je peux te dire que finalement, si tu leur souris, que tu leur tends la main avec délicatesse, ça se passe bien généralement. Alors qu'à l'écran, on voit une bande de tarés se taper dessus pour des concepts flous, des trucs qui les dépassent. Ils ont peur je crois. Mais je sais pas d'quoi.

Moi, je te dis, pote, qu'ils savent pas qu'un jour ils vont crever, et qu'là il sera trop tard. C'est à ce moment qu'ils chialeront et qu'ils seront désolés, et tu vois, à ce moment. J'sais pas vraiment si l'on pourra leur pardonner, ni même si l'on devrait leur pardonner.

Parce que tu vois, pote. Ils auront pourri la vie d'autrui. Et là, ils se pourriront la vie tout seul, au fond de leur tombe.

Et ce sera peut-être mieux ainsi. 

La chance de ma vie

J'étais frappé par une envie d'évoluer encore. Je donnais le meilleur que je puisse donner, à mon échelle. J'avais discuté, dis, fais comprendre à ma famille que je les aimais. Que malgré leurs imperfections, il y avait du bon, et que je passais au-dessus pour de bons. Que c'était pas des conneries, qu'il restait peu de temps pour essayer de se comprendre, pour essayer de s'aimer.

Le frère de pa' était décédé, il n'a pas voulu l'admettre. Je discutais avec son fils, qui me disait qu'il regrettait, il regrettait à quel point il n'avait pas pu faire le bilan avant qu'il parte, qu'il aurait souhaiter lui dire à quel point il l'avait aimer, et à quel point lui ne s'était pas senti aimer. Il voulait mettre les choses au clair avant qu'il parte, mais ça ne s'est pas fait. Peut-être as-tu nié le que tu allais mourir mon oncle. Peux-être as-tu cru, que plus de temps tu aurais. Qu'importe, moi, j'avais décidé d'ouvrir mon cœur encore plus.

La personne devant moi, c'est moi

La ville des freak's, j'aurais voulu y être. Dire de ressentir quelque chose, tu vois. N'importe quel sentiment pourvu qu'il me touche un minimum. Ici, c'est plutôt la ville des morts, des mornes, des automates. Ce genre de personnes qui ne te procurent que de l'indifférence, du dégout parfois. De ceux qui sont là, à se morfondre, à pourrir l'atmosphère avec leur petitesse d'esprit, à courir après le matériel, à l'afficher, à lancer des conversations stéréotypées.

Je voulais m'échapper de ça. Aurais-je pu ? Était-ce le climat qui les rendait comme ça ?

Rencontrer des gens éblouissants, dont le sourire et la vision vous épatent, vous donnent envie de continuer vous-aussi à être dans la positivité, même si c'est parfois difficile. De ne pas se laisser avoir par ce négativisme ambiant, propulsé chaque jour à grands fracas par une grande partie des médias. Mettre un pied sur le côté, voir les choses autrement, sereinement. En se disant que rien n'est parfait, que nous sommes libres, que même si l'on se ment, c'est pas grave, on va de l'avant. Qu'on peut changer les choses. Que l'on peut contaminer les autres avec cette joie de vivre. De se dire, que malheureux nous ne le sommes pas, que nous le sommes parce que nous avons décidés de l'être en fermant le chemin aux bons sentiments.

Qu'on lâche prise, et que l'on se dise une bonne fois.

La personne devant moi, c'est moi. 

La révolution psychédélique moderne française 2éme partie

La partie 1 : ici.

Je me frottais les yeux. Les quatre filles aux seins nus étaient postées là-devant moi. L'une d'elles avait un énorme sécateur, plus énorme encore que ses miches. A la base, j'aurais bien eu envie d'avoir une érection, mais la vue de l'outil me la coupait. Je chuchotais à Zakmir "c'est pas toi qui voulait devenir une femme, écoute, c'est le moment, sacrifie-toi". Il n'était pas réellement emballé, il ne dit rien. Je relançais "écoute, je sais qu'on est mal barré, encore tu me diras, là va falloir que tu me sortes un coup de génie, j'sais pas".

La furie commença à crier et mis son pied sur mon entre-jambe. Souffle coupé net. Sur mon sexe, une botte énorme qui ferait passer celles des Skin Heads pour des pantoufles en molleton. J'en pouvais plus, parce qu'elle était en topless la nana. Et qu'elle était plutôt pas mal. Donc à ce moment, je savais pas dire si c'était bon ou pas. J'avais une demi-trique. Je lui aurais bien dit de faire la même chose avec sa bouche. Ça aurait été mal venu je crois. le côté sauvage de la chose me donnait des idées sans doutes. j'allais crever et j'aimais ça. J'étais dans un sale délire. Il fallait se sortir de cette situation, je pris mon courage et mon destin en mains.

"Les filles, je sais que votre condition est difficile, que la femme n'est pas respectée dans le monde, que vous êtes mal-payées. Devenez des hommes et qu'on en parle plus. C'est ça le secret du truc. Moi, je peux rien pour vous. Je vous aime bien, je suis sympa et tout et tout, mais qu'est-ce que vous voulez que je fasse, je sais même pas nettoyer ma maison comme vous vous sauriez le faire. Vous êtes des reines du nettoyage, nous les hommes, on ne vous arrive pas à la cheville, faut bien le dire".

Heureux et satisfait de la qualité de mon discours, je me dis à cet instant que nous étions sortis d'affaire. Je m'étais trompé. Une deuxième s'approcha avec une scie-sauteuse et la mis sur ma gorge.

Ça devenait vraiment torride baby. Deux nanas pour le prix d'une, wow, ça m'était encore jamais arrivé.