Le vent me taille la peau. Il fait affreusement gris. Je ne discerne plus le ciel de la terre. J'ai froid, le décor est vide. Je vacille, là au loin il y a une croix. Elle se rapproche et pourtant je ne marche pas. Je baisse la tête et je vois une épée. Celle-ci m'a transpercé le bas ventre. J'étouffe. Je crois me rappeler pourquoi je suis ici. J'étouffe, j'étouffe, le sang coule et je tombe.
J'entends un rire, j'ai une vision, un dernier réflexe. Si je meurs, il mourra aussi! D'un geste surhumain, je saisis l'épée, je me retourne et je lui tranche la tête. Sa caboche tombe et roule par terre. Bien qu'elle aie été tranchée, je peux lire l'étonnement sur son visage.
Ça y est, je retombe, mon pouls ralentit, ma vue redevient floue et je ne ressens plus de douleur.
Les enfants, ma belle, j'arrive.
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Attention à toi, les écureuils qui disent des conneries. Je les bouffe comme des chips bien croquants !