Résumé
L’histoire
sera assez simple à mettre en œuvre, je
pense. Elle traite de la solitude. Impossible d’y échapper dans un monde
post-apocalyptique. Elle mettra en scène un personnage. Une voix-off appuiera
ses actions, qui sont multiples (une case, une action). La chute de l’histoire
est sans concession, elle nous montre
qu’une fois seul, on ne peut vaincre la solitude. Arrivé un moment on
disjoncte. Il faut l’amener sans que le lecteur ne s’en doute. Histoire en deux
pages je dirais.
Pour l’histoire,
un découpage classique me semble approprié. Libre au dessinateur de modifier et
ajouter ce qu’il veut. Je ne suis pas directif, je donne le gros des éléments
avec le texte.
Découpage
1ère case horizontale (toute la largeur de la page, panorama) : Une ville broyée par la fin du monde. Un panorama dantesque. De la fumée. Des immeubles détruits, bref, le grand jeu de la ville ravagée. J’y apposerai ce texte.
« Il fut un temps. Pas trop lointain. Où la vie grouillait de toute part. En un instant, tout a basculé, tout est devenu inerte »
2ème case : Nous zoomons sur le seul et unique personnage. Il est assez apeuré. Perdu au milieu des décombres. Se tient la tête.
« Enfin, pas totalement. Eric, survivant chanceux de la catastrophe est apeuré, choqué par la tonne de morts que l’onde de choc a engendrés. »
3ème case : On le voit en transpiration dans une rue, voiture retournée (toujours un décor apocalyptique du début à la fin de l’histoire) ?
« Il a tenté pendant un moment de retrouver des personnes en vie, en parcourant des kilomètres, mais en vain. Il se retrouvait dans état de fatigue très avancé. »
4ème case : On le voit dans une maison luxueuse, avec tout le confort moderne. Sourire aux lèvres.
"Il décida alors, de s’établir un nouveau chez soi. Il partit faire des réserves de conserves et d’autres aliments non-périssables. Il s’aménageât un espace de la meilleure manière qui soit."
5ème case : Il est pensif, dans son lit.
« Pendant la nuit, il restait cloîtré chez lui. Des chuchotements, dit-il. »
6ème case : Il lit le roman « World War Z ». Il est décontracté.
« Pendant la journée, il tenta de vaincre la solitude en lisant des livres, en écoutant de la musique. »
7ème case : Il est dans la panique la plus totale. Son visage est déformé. On voit la souffrance. La solitude.
« Les
jours passèrent. Rien. Personne. La nuit, d’affreux cris s’entrechoquaient. Des
cris indescriptibles, terrifiants ».
8ème case : Assis dans un
Mac Donald.
« Les journées se voulaient plus calmes. Il parcourait moins les rues. Prenait plus de temps. Flânait. Il se disait qu’il finirait bien par trouver un signe de vie. Que cela s’arrangerait.».
9ème case : Il dort paisiblement. Un vrai bébé.
« Après
une longue période d’insomnie. Il finit par s’endormir comme un bébé. Plus un seul
cri pour le déranger. Une nuit parfaite. Idyllique. Il avait trouvé la solution. »
Bandelette horizontale de texte sans
case. Ici, je décris la chute. Juste en-dessous, il y a la case choc de la dite
«solution».
« Il
entama sa journée apaisé. Il respirait à plein poumon. Cela faisait longtemps
qu’il n’avait pas ressenti pareil moment de plénitude. Oui, car à ce moment il
avait réussi à vaincre la solitude. »
10ème case large horizontale (comme la première case) pour clôturer l’histoire : Il se tire une balle dans la tête.
Fin
abrupte, huhu.
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