La lumière, au fil du temps, s'est obscurci. Je n'y avais pas spécialement prêté attention. L'urgence enlacée dans la routine me dictait sa loi. Le non-sens.
Plus vieux, l’illusoire avait disparu. Ne laissant que des ombres dansantes autour de mon être. Ricanantes. L'incompréhension la plus totale. Le cerveau tabassé jour après jour, par des milliers de questions, par des milliers de regrets.
Les jours passent. Rien ne se passe. Vivre anesthésié, sous les coups assourdissants de la publicité. Les blocages sont multiples. Les plaies craquent, le sang coule, une véritable fontaine de blessures émotionnelles. La solution allait de soi. Encore fallait-il avoir le courage de la prendre. Encore fallait-il ne plus avoir à subir. Prendre son destin en main.
Je vis dans l'âge de glace. Je vis dans un monde d'injustice flagrante. Pas grave me disent-ils. Achète. Achète, me crient-ils. Le produit est obsolète. Il faut en acheter un autre ! Il le faut. Toi ? Tu es inutile. Ton argent ? Lui, ne l'est pas. Nous nous jetons dessus rapidement. Ta paie à peine arrivée, ta paie déjà dilapidée. Tu fais partie des faibles. De ceux obligés de subir les règles imposées. Tu n'as pas le capital pour décoller. Tu n'as pas les capacités pour te détacher. Tu nous serviras à faire le sale boulot. Asservi, ça ne te plaira pas. A nous, ça nous plaira.
La véritable question est, auras-tu le cran d'y mettre fin ? Auras-tu le cran d'appuyer sur la gâchette ?
Non, je ne vis pas. Je subis.
Non, je ne vis pas. Je subis.
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Attention à toi, les écureuils qui disent des conneries. Je les bouffe comme des chips bien croquants !