La personne devant moi, c'est moi

La ville des freak's, j'aurais voulu y être. Dire de ressentir quelque chose, tu vois. N'importe quel sentiment pourvu qu'il me touche un minimum. Ici, c'est plutôt la ville des morts, des mornes, des automates. Ce genre de personnes qui ne te procurent que de l'indifférence, du dégout parfois. De ceux qui sont là, à se morfondre, à pourrir l'atmosphère avec leur petitesse d'esprit, à courir après le matériel, à l'afficher, à lancer des conversations stéréotypées.

Je voulais m'échapper de ça. Aurais-je pu ? Était-ce le climat qui les rendait comme ça ?

Rencontrer des gens éblouissants, dont le sourire et la vision vous épatent, vous donnent envie de continuer vous-aussi à être dans la positivité, même si c'est parfois difficile. De ne pas se laisser avoir par ce négativisme ambiant, propulsé chaque jour à grands fracas par une grande partie des médias. Mettre un pied sur le côté, voir les choses autrement, sereinement. En se disant que rien n'est parfait, que nous sommes libres, que même si l'on se ment, c'est pas grave, on va de l'avant. Qu'on peut changer les choses. Que l'on peut contaminer les autres avec cette joie de vivre. De se dire, que malheureux nous ne le sommes pas, que nous le sommes parce que nous avons décidés de l'être en fermant le chemin aux bons sentiments.

Qu'on lâche prise, et que l'on se dise une bonne fois.

La personne devant moi, c'est moi. 

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Attention à toi, les écureuils qui disent des conneries. Je les bouffe comme des chips bien croquants !