Toutes les parties sont ici de façons désordonnées car du désordre naît l'ordre. Partie 2, partie 1, partie 3.
Nous arrivons à la dernière partie de ces apocalyptiques préparatifs.
Une fois les livres imprimés. Ching Chong me mit une claque. Je ne fus pas réveiller pour autant. Mais dans un état comateux, j'arrivais à saisir les mots de volée. Il me montrait un bouquin. Je sortis un peu plus de ma somnolence. Un quart étonné, je dis.
- Wow qu'il beau. Et la couleur qu'elle est belle. Et puis, le logo qu'il est beau. Wow. La beauté incarnée. La pureté de la beauté. La beauté immaculée.
L'homme d'affaire pris un air à la fois hautain et moqueur.
- Mon brave, vous auriez pour le secours de votre misérable vie, grand intérêt à vendre un gargantuesque nombre de bouquins à cette foire pour plèbe débilitée fan de Mainstream. Si ce n'était pas le cas, je n'ose imaginer les dégâts corporels que je serai, avec grand contentement, obligé de vous infliger. Votre agent a signé un contrat avec ma personne stipulant que vous me devez la modique somme de 90 000 euros. Soit 3 euros comme droit d'auteur dans ma poche, par livre vendu. Libre à vous de fixer le prix de vente du bouquin. Tant que vous me transmettez la somme fixée, ce n'est en aucun cas mon problème. Un avion vous attend. Je vous ai aimablement réservé un vol direct pour Bruxelles. Vous serez en première classe. Les ouvrages seront transportés en soute. Tout sera à votre disposition pour la foire, table, tracts, bics Hello Kitty rose assorti au bouquin. Je vous souhaite d'ors et déjà une excellentissime séance marchande. Fitkov, vous pouvez disposer. Nous ferons le débriefing ce weekend.
Je poussais sur mes jambes pour me lever, avec toute la force et l'énergie disponible et je ne décollais pas d'un pouce. Flitkov m'attrapa, me souleva pour me faire balancer et atterrir sur ses épaules. Il me tenait autour de sa nuque comme une bûche de bois. Nous nous dirigions vers une la voiture, qui était notre taxi pour l'aéroport. Le trajet effectué, nous nous trouvions dans l'avions. Le voyage fut assez long. Rien n'était à signaler. Mise à part les multiples tentatives foireuses de dragues que Flitkov avait menées sur une hôtesse siliconée. Enfin, nous étions arrivés à Bruxelles. Ma terre natale. Ma terre fritière. La joie y fut de courte durée. Les douanes. Ces saloperies de douanes se sont emparées du stock de bouquins. Le motif de la confiscation est : plagiat de Best-Seller. A notre surprise la plus grande. D'après les douaniers, les livres se trouvaient être un mixage entre du Amélie Nothomb, Max Brooks, John Fante, Warren Ellis, Tolstoi et un tas d'autres noms, inconnus pour moi. La machine avait péché ça et là dans les dits chefs-d’œuvres de la littérature. Ne connaissant pas trop la littérature, je ne pouvais affirmer la véracité des propos. Même si je l'avais fait, la conséquence aurait été la même. Oui, nous sommes à Bruxelles, sans livres, avec une dette de 90 000 euros (sans compter ma dette envers Flitkov, la liberté). Les livres sont irrécupérables, sauf si l'on voulait tracer les lignes d'un terrain de football. Les bouquins ne sont plus que poussière. Incinérés, envolés, en fumée. Enfer et damnation.
On n'est pas dans la merde.
Notre seul espoir est que tu viennes nous donner de l'argent à la Foire du Livre de Bruxelles.
D'avance merci, ton don nous sauvera la vie. Enfin, me sauvera la vie. Flitkov on s'en fout.
Nous arrivons à la dernière partie de ces apocalyptiques préparatifs.
Une fois les livres imprimés. Ching Chong me mit une claque. Je ne fus pas réveiller pour autant. Mais dans un état comateux, j'arrivais à saisir les mots de volée. Il me montrait un bouquin. Je sortis un peu plus de ma somnolence. Un quart étonné, je dis.
- Wow qu'il beau. Et la couleur qu'elle est belle. Et puis, le logo qu'il est beau. Wow. La beauté incarnée. La pureté de la beauté. La beauté immaculée.
L'homme d'affaire pris un air à la fois hautain et moqueur.
- Mon brave, vous auriez pour le secours de votre misérable vie, grand intérêt à vendre un gargantuesque nombre de bouquins à cette foire pour plèbe débilitée fan de Mainstream. Si ce n'était pas le cas, je n'ose imaginer les dégâts corporels que je serai, avec grand contentement, obligé de vous infliger. Votre agent a signé un contrat avec ma personne stipulant que vous me devez la modique somme de 90 000 euros. Soit 3 euros comme droit d'auteur dans ma poche, par livre vendu. Libre à vous de fixer le prix de vente du bouquin. Tant que vous me transmettez la somme fixée, ce n'est en aucun cas mon problème. Un avion vous attend. Je vous ai aimablement réservé un vol direct pour Bruxelles. Vous serez en première classe. Les ouvrages seront transportés en soute. Tout sera à votre disposition pour la foire, table, tracts, bics Hello Kitty rose assorti au bouquin. Je vous souhaite d'ors et déjà une excellentissime séance marchande. Fitkov, vous pouvez disposer. Nous ferons le débriefing ce weekend.
Je poussais sur mes jambes pour me lever, avec toute la force et l'énergie disponible et je ne décollais pas d'un pouce. Flitkov m'attrapa, me souleva pour me faire balancer et atterrir sur ses épaules. Il me tenait autour de sa nuque comme une bûche de bois. Nous nous dirigions vers une la voiture, qui était notre taxi pour l'aéroport. Le trajet effectué, nous nous trouvions dans l'avions. Le voyage fut assez long. Rien n'était à signaler. Mise à part les multiples tentatives foireuses de dragues que Flitkov avait menées sur une hôtesse siliconée. Enfin, nous étions arrivés à Bruxelles. Ma terre natale. Ma terre fritière. La joie y fut de courte durée. Les douanes. Ces saloperies de douanes se sont emparées du stock de bouquins. Le motif de la confiscation est : plagiat de Best-Seller. A notre surprise la plus grande. D'après les douaniers, les livres se trouvaient être un mixage entre du Amélie Nothomb, Max Brooks, John Fante, Warren Ellis, Tolstoi et un tas d'autres noms, inconnus pour moi. La machine avait péché ça et là dans les dits chefs-d’œuvres de la littérature. Ne connaissant pas trop la littérature, je ne pouvais affirmer la véracité des propos. Même si je l'avais fait, la conséquence aurait été la même. Oui, nous sommes à Bruxelles, sans livres, avec une dette de 90 000 euros (sans compter ma dette envers Flitkov, la liberté). Les livres sont irrécupérables, sauf si l'on voulait tracer les lignes d'un terrain de football. Les bouquins ne sont plus que poussière. Incinérés, envolés, en fumée. Enfer et damnation.
On n'est pas dans la merde.
Notre seul espoir est que tu viennes nous donner de l'argent à la Foire du Livre de Bruxelles.
D'avance merci, ton don nous sauvera la vie. Enfin, me sauvera la vie. Flitkov on s'en fout.
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Attention à toi, les écureuils qui disent des conneries. Je les bouffe comme des chips bien croquants !